Mes cahiers et moi

Bonjour toi 😉

Quand je te dis que j’aime les cahiers, je ne te raconte pas d’histoire alors que si, dans mes cahiers, il y a mes histoires. Celui-ci c’est celui d’Elsbeth-Isobel 👇. C’est ici que sont inscrits les noms de sorciers que j’ai inventés et qui me plaisent parce qu’ils sonnent bien à mon oreille et que je les imagine porter ce nom. Il y a plein de couleurs à l’intérieur, des flèches, des arbres généalogiques et mes idées.

Celui d’Héloïse et Stefano👇est toujours avec celui d’Elsbeth-Isobel puisque les histoires sont un peu liées, même si elles ne l’étaient pas eu début. D’ailleurs, quand je relis le commencement, ça n’avait rien à voir avec aujourd’hui. Là aussi, il y a la recherche du nom de sorcière de Charlie et toute l’histoire écrite à la main de la grenouille Gertrude alias la fée des eaux Nymphaïa. Ce nom a été choisi en 3e. J’avais fait des essais avec Nénupharia, puis Nymphaea pour devenir Nymphaïa. Je peux passer du temps pour trouver mes prénoms et je ne te parle pas des noms de famille quand il y en a 😁.

Celui-ci 👇 n’est pas un cahier d’histoires mais celui de mes priorités et guidances du jour piochées dans le guide de mon âme d’Isabelle Cerf.

Et celui-ci… est celui de Muguette 👇. Il y a plein de feuilles rajoutées à l’intérieur, les adresses des personnes à qui j’ai envoyé le premier volet, le travail de correction, de mise en page sur KDP, le résumé, la page de présentation… et l’histoire avec ses personnages et il y en a des rebondissements. Il y a les dates, parce que dans Muguette, il y a des flash-back, je traque les incohérences. Je compte les années pour voir si ça colle avec ce que je raconte… les arbres généalogiques, toutes mes recherches pour les noms de famille, ceux des rues, comment sont les maisons. Aucune ne se ressemble, elles sont à leur image. J’ai aussi le travail des jeux de mots parce que Muguette n’est pas quelqu’un d’ordinaire. J’ai des couleurs différentes pour m’y retrouver. Il y a les ratures, les idées prises au vol que je retranscris ensuite sur l’ordi.

Je ne pouvais pas ne pas parler de Marie-Sophie 😁 👇. Celui-là aussi est raturé. Le nom des amis de mon héroïne m’a donné du fil à retordre.

Il y en a d’autres encore, j’adore les cahiers. Je me rappelle : petite, j’en avais plein, des tout simples. Ado, j’allais me les acheter. Adulte, c’est au travail que j’en avais, surtout un, qui me suivait partout quand je changeais de service, je devais à chaque fois me réadapter. J’essayais de le choisir beau, mais il était le symbole de toutes mes galères.

Chacun de mes cahiers a une histoire au moment où je commence à écrire à l’intérieur. Il peut ne jamais se terminer comme au contraire l’être rapidement. Mes cahiers et moi, c’est une histoire d’amour qui dure depuis toujours.

Tout a commencé par mon journal, sur un vulgaire cahier d’écolier…

Et toi as-tu aussi des cahiers ou des carnets ?

À très vite…

MaLou et Millie dessinent, écrivent, bavardent.

Bonjour toi 😉

MaLou a repris du service, je crois te l’avoir dit. Millie est ravie, elle trouve son bonheur dans les livres, les carnets, les cahiers et les dessins de MaLou.

— Tu sais MaLou, je veux bien dessiner tes illustrations sur ton cahier de poésie.

Millie regarde l’écran avec les poèmes de MaLou.

— Celui-là, je veux bien le faire. Je vais m’entrainer sur une feuille et quand je serai prête, je le ferai pour de vrai sur ton beau cahier.

Celui-là c’est le poème de l’épouvantail ici avec cette illustration.

— Est-ce que ça plait MaLou ?

MaLou ne sait pas quoi dire, tellement ce dessin lui plait.

— Magnifique ma poulette 😊et j’ai vu que tu l’as signé.

— Oui, comme toi tu l’as fait en dessous de te ta poésie.

MaLou n’est pas satisfaite de son titre.

— Je ne suis pas douée en calligraphie.

— Tu sais MaLou, il faut t’entrainer. Moi, je trouve que c’est joli. Ton L est un peu… mais ça va quand même !

Elle est gentille Millie, mais MaLou n’est pas convaincue et est déçue du résultat.

— Tu en as une autre de poésie ? Je peux choisir ? Tu sais, il faut que j’arrive à la dessiner.

Elles s’installent toutes deux face à l’écran et à nouveau les textes défilent. Millie montre celui-là.

— Ce n’est pas grave si je ne fais pas celle avec le parapluie, je n’y arrive pas bien. Millie s’applique sur sa feuille avant de se lancer en vrai sur le cahier de poésie où Malou vient de recopier Un jour devant une pâtisserie ici .

— On parle du parapluie rouge dans une strophe, remarque MaLou.

Millie se gratte la tête.

— Bon d’accord, je vais essayer.

Après quelques tentatives, elle se lance.

— Il te plait ? Tu me dis la vérité, je recommence s’il le faut.

MaLou sourit et montre la dame au chapeau.

— C’est rigolo, on dirait que celle-ci est dans la vitrine.

— Ça ne va pas alors ?

— C’est très bien ma chérie, tu mets ta signature et je prends tout en photo pour mon blog demain, c’est le jour des enfants, c’est parfait.

Et voilà…

À très vite…