Pourquoi j’écris de la romance

Bonjour toi 😉

Voilà une bonne question à laquelle je me dois de répondre.

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❤ Je suis une incorrigible romantique. Je m’installe devant un film de Noël, qui finit toujours bien, il ne faut pas se mentir, je pleure. Je regarde Sissi (version Romy Schneider) je ne m’en lasse pas, parce qu’il y a les belles robes, l’empereur, la valse, le château. Je visionne Cendrillon, je vais encore m’agacer avec la belle-mère et m’émouvoir avec les oiseaux et les souris. Je craque devant Pretty Woman ou Dirty Dancing et The Holidays et j’en passe. Si mon chéri me propose un film ou une série à découvrir, ma première phrase est : Ce n’est pas un film de guerre, il y a une fille et un amoureux ? …Je ne te raconte pas comment est la réaction entre soupirs et C’est toujours pareil avec toi…

Случайная встреча...

❤ Alors j’écris ce que j’aime lire. J’imagine une rencontre improbable entre un homme et une femme à une fenêtre, dans un parc, un musée, un café… Et ça finit toujours bien. Je suis qualifiée de fleur bleue . J’avoue c’est parfois difficile dans notre monde. Mon monde à moi c’est un peu celui des Bisounours, bisesnounours comme disaient mes enfants (ils sont grands maintenant 😉).

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❤ Un peu naïve, mes personnages ne sont pas souvent méchants. Pourtant, j’y travaille. Je n’arrive pas à les faire mourir parce que ça me fait trop mal au cœur de m’en séparer et ça va rendre malheureux celui qui va se retrouver abandonné 😊. Une vraie romantique, je te dis. Tu ajoutes, que je suis une sentimentale vraie de vraie. Donc, une fleur bleue, (et dire que je n’aime pas le bleu… sauf le bleu marine, pour le marin peut-être ? C’est vrai qu’il y a de l’histoire à raconter sur les marins … mais je m’éloigne de mon sujet). Pourtant, la femme qui attend le marin sur le bord de la plage …

painting of woman on the beach - Google Search

❤ Ne t’y trompe pas, écrire de la romance, c’est analyser pas mal de sentiments. Ce n’est pas dire je t’aime à chaque phrase. L’amour ça se gagne, ça se perd aussi, ça s’étiole s’il n’est pas entretenu. C’est comme une flamme, il ne faut pas la laisser s’éteindre. Il faut l’écrire tout ça et faire passer les sentiments avec sa plume et ce n’est pas aussi facile que ça en l’air. Je ne te parle pas de sexe ici, mes scènes d’amour, sont toujours suggérées. Une vraie romantique, je te dis ! Tu te souviens de ton premier baiser ? Du premier amour, celui qui a fait battre ton cœur et ressentir ces papillons dans le ventre ? Tu crois que c’est facile à écrire ça mais pas du tout. Voilà pourquoi, pour moi la romance c’est de la douceur et de la suggestion.

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❤ Le bonheur ne se raconte pas, il se vit. C’est fragile le bonheur et si le couple est trop heureux, le lecteur se lasse vite et s’ennuie. La romance, c’est aussi la jalousie, la colère, la remise en question, les disputes et le pardon. De multiples sentiments s’entrechoquent, se croisent, se mélangent, se heurtent. C’est pour ça aussi que j’aime écrire sur ce sujet, il y a tant de choses à raconter sur les couples qui se forment et se déforment parfois.

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❤ Dans Cupidonetmoi.com c’est l’application qui forme des couples à sa manière. Elle se trompe, elle tatillonne. En fait, en l’écrivant, je me suis rendu compte que ces couples avaient besoin d’un coup de pouce au départ, ensuite ils faisaient leur proche choix. C’est un peu ça la vie, un rendez-vous, voilà commence une histoire. Comme pour faire une mayonnaise, il suffit de mélanger les bons ingrédients, elle prend ou pas.

fonds

❤ Pour terminer, je te dirais qu’écrire de la romance est surtout du pur bonheur. Je vis tellement avec mes personnages, c’est de la guimauve, du plaisir, et comme j’aime les histoires qui font du bien, pourquoi m’en priver ?

Et toi, aimes-tu la romance ? Raconte-moi tout en commentaires.

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À très vite…

C’est les vacances

31 juillet. Chassé-croisé sur les routes des vacances.

Je me souviens…

Papa râlait parce que j’amenais toujours le truc qui n’entrait plus dans la voiture et sa phrase fétiche Je n’ai pas un J7, me revient en mémoire quand mon chéri me demande :

— C’est tout ? Il n’y a plus rien à prendre ?

Et c’est là que je me dis que peut-être, je pourrais encore aller chercher la paire de chaussures qui ira avec la robe, et un autre livre au cas où j’aurais tout terminé et que je n’aurais plus rien à lire, et l’écharpe ou le pull s’il fait froid… je ne pense pas à l’ordinateur qui pourrait me servir…

Devant le sourire goguenard de Chéri, je réponds.

— Non, il n’y a plus rien.

Il ne pousse pas le bouchon trop loin en ajoutant :

— Tu es sûre ?

Pour citer Michel Bussi, je dirais Le bonheur c’est simple. Il suffit d’y croire. Les vacances servent à ça. Le ciel sans nuages, la mer, le soleil. À faire le plein d’illusions pour le reste de l’année.

Papa disait lorsque la voiture démarrait et que nous quittions la maison :

— À partir de maintenant, ça décompte !

Que j’ai haï cette phrase.

William Shakespeare affirmait Si l’on passait l’année entière en vacances, s’amuser serait aussi épuisant que travailler.

Maman ajoutait :

— Il faut partir pour revenir.

Aujourd’hui, Être en vacances c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. Rober Orben qui a dit ça ne pensait pas aux femmes qui ont toujours à s’occuper des enfants et à faire la cuisine… 😉.

La voiture est chargée et comme dans le jeu Tétris, tout s’imbrique, rien ne dépasse. On dirait que c’est fait pour ! Je suis admirative devant mon chéri qui classe ça d’une main de maître. Oui, c’est un classement, comme lorsqu’il range les courses sur le tapis roulant du supermarché et ensuite dans les sacs, puis dans le coffre, mais ça c’est une autre histoire.

Lorsque je regarde les véhicules qui nous croisent ou que nous doublons, je remarque des chargements qui brinquebalent, des vélos harnachés à la 6/4/2 comme dit mon chéri, des plaques d’immatriculation qui tiennent parce qu’elles veulent bien et qu’elles n’ont pas le choix.

Ils me font presque envie, parce que nous, ça ne se voit pas qu’on part en vacances.

Mais si… notre sourire béat en est la preuve puis l’odeur du café et des viennoiseries achetées avant de partir et qui seront dévorées au premier arrêt.

Et ça, c’est vraiment les vacances ! Il ne fait pas encore très chaud, la vapeur du café s’élève de la tasse, le croissant craque sous la dent.

Et je termine sur une citation de Georges Bernanos On peut faire très sérieusement ce qui nous amuse. Les enfants nous le prouvent tous les jours.

Je souffle sur mon café, ça fait des bulles, ça me chatouille le nez, je ris… J’ai dix ans, je sais que c’est pas vrai… mais j’ai dix ans quelque part…

© Isabelle-Marie d’Angèle