Les fantômes de Marianne – Corinne Javelaud

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi une de mes dernières lectures. Connais-tu ce roman de terroir ? Si oui qu’en as-tu pensé ?

Amour, vengeance et roselières dans le Marais poitevin

Sous le Second Empire, Poppée Dupuybel est encore une fillette lorsque sa famille quitte Paris pour s’installer à Niort, où son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, va prendre la direction de l’aménagement du Marais poitevin.

Soumise à une éducation très stricte sous la férule de Marianne, sa gouvernante, la petite Parisienne se lie en cachette avec deux enfants maraîchins, Tino et Lili, grâce auxquels elle découvre le monde magique du marais : son labyrinthe aquatique, ses roselières, ses villages isolés que l’on relie en gabare.

Une fugue de Poppée avec ses amis conduit au renvoi injuste de Marianne. Pour la jeune fautive, le châtiment n’est pas moins terrible : elle est envoyée en pension au couvent des Ursulines de Niort. Mais, ignorante du secret que cache sa gouvernante, Poppée aura à payer plus chèrement encore le prix de son inconduite…

Je ne connaissais pas le monde des Marais poitevins, Corinne Javelaud sait le faire découvrir à ses lecteurs à l’aide de sa plume. C’est sa façon magique de nous plonger dans une histoire sur fond d’Histoire.

Ici, il s’agit une petite fille, Poppée, issue d’une famille aisée de la région Parisienne, qui part avec ses parents à Niort. Immédiatement, je comprends que son père n’a que faire de ce que peut penser une gamine qui voit un monde totalement différent.

Abandonnée à Marianne, sa gouvernante, elle n’en fait rapidement qu’à sa tête et comme l’enfant qu’elle est, curieuse de tout, elle va s’approprier à sa manière les Marais poitevins, sans se douter un seul instant qu’elle est la fille du nouvel ingénieur des Ponts et Chaussée qui vient tout chambouler.

Comment ne pas comprendre que cette gamine ait l’envie de la compagnie d’autres enfants ? Comme elle ne peut le faire sous l’œil vigilant de Marianne, elle profite d’une sieste de celle-ci pour s’évader sans imaginer une seconde les conséquences sur sa propre vie et de celle de Marianne.

La colère de son père est sans appel, Marianne est renvoyée et Poppée enfermée au couvent. Et même si sa mère a le cœur en lambeaux, elle n’ose braver les ordres de son Crespin Dupuybel.

C’est justement à cause de la santé de Hortense Dupuybel que son mari Crespin va faire la connaissance d’un médecin qui va tomber sous le charme de la jeune Poppée en photo. Il n’en faut pas plus pour que les parents imaginent que ce serait un beau parti pour leur fille et le jeune homme est autorisé à aller la rencontrer au couvent.

Bien qu’encore insoumise, Poppée qui semble avoir retenu la leçon de son inconduite se laisse séduire par ce gentil homme avec qui elle se mariera.

Mais alors qu’est devenue Marianne ? Et pourquoi ce titre ?

Par hasard, Poppée devenue l’épouse du médecin va la retrouver. Marianne est à nouveau gouvernante et elle en veut terriblement à la petite fille. Poppée va tenter de s’excuser, si tant est que ce soit possible, et peu à peu va comprendre ce qui s’est passé dans la vie de Marianne à partir de son licenciement. Poppée ne s’attend pourtant pas à une telle vengeance de Marianne.

Je trouve toute cette partie plus intéressante parce qu’on explore alors les sentiments des personnages. Marianne est une femme qui a énormément souffert et l’on réalise pourquoi au fil des pages. Personne ne s’est soucié de ses envies quand elle a dû suivre Poppée et quitter Paris. Dès qu’elle a été renvoyée, qui s’est préoccupée de ce qu’elle allait devenir dans cette ville inconnue pour elle ? Les parents Dupuybel me sont franchement antipathiques et égoïstes.

Une bonne partie du livre étant sur la vie du Marais, j’ai trouvé un peu longuettes et lourdes toutes ces descriptions qui, il faut l’avouer, n’ont rien de plaisant, même si les promenades en gabare semblent amusantes.

Je connais Corinne Javelaud pour ces livres de terroir, j’ai moins accroché sur celui-ci, mais peut-être ai-je été hermétique à cette ambiance et sensible à la froideur des Dupuybel.

Pour tous les amateurs de romans de terroir, je le recommande. Il est très bien écrit et jalonné de moult explications sur le travail dans les Marais poitevins.

À très vite…

Son autre mort – Elsa Marpeau

Bonjour toi 😉

Nous sommes lundi et qu’est-ce qui est écrit sur mon agenda ?

Les lundis sont comme des ex : même s’ils sont ennuyeux, ils finissent toujours par revenir 😂

Trêve plaisanterie, si je te partageais mon retour de lecture ça te plairait ?

Alex mène une vie normale jusqu’à l’arrivée de l’écrivain Charles Berrier dans le gîte rural qu’elle tient avec son mari. Une nuit, l’homme essaie de la violer. En cherchant à se défendre, elle le tue. Paniquée, craignant que les conséquences de son acte ne détruisent sa famille, Alex dissimule le corps. Avant que la disparition de Berrier ne soit connue, et pour éloigner d’elle les soupçons, Alex décide de s’infiltrer dans son entourage pour trouver qui, parmi les proches de l’écrivain, aurait pu l’assassiner…

Le thriller n’est pas ma lecture de prédilection, mais c’est en me promenant entre les stands du Salon du livre de Brive que j’ai découvert l’auteure, Elsa MARPEAU. Elle est la créatrice de la série Capitaine Marleau.

J’ai un peu discuté avec elle, notamment de la différence qu’il y a entre écrire un roman et écrire un scénario.

Bref, j’ai pris le temps pour aller à la rencontre de ce bouquin, la dédicace date de septembre 2019. Il était dans ma PAL et enfin, je m’y suis mise.

Je suis très mitigée. Effectivement, c’est un polar qui te tient en haleine parce que comme dans la série Columbo, tu sais rapidement qui a tué qui. Ici, ce n’est pas le policier qui va tenter de découvrir le meurtrier, c’est celui-ci qui va brouiller les pistes pour qu’il ne soit pas accusé. Et ça marche ! D’où le titre.

Quand tu regardes la couverture, tu vois deux visages. Effectivement, Alex en a deux. Dans sa maison d’hôtes tenue par elle et son mari, c’est une femme effacée qui ne sent pas à l’aise dans sa vie.

Lorsqu’elle devient la meurtrière, c’est quelqu’un d’autre qui entre en scène. Avec un changement de look radical, Alex est plus sûre d’elle, elle apprend à refouler ses angoisses, à vivre sans sa famille et à aller à la rencontre des gens.

Au fil des chapitres, je suis sidérée par l’audace d’Alex qui fait comme si le brillant auteur était toujours vivant. Elle distille des publications sur les réseaux sociaux laissant croire que c’est lui qui les écrit, elle va chez lui et parle avec sa femme, devient l’amie de sa maîtresse et rend visite à son éditeur, personne n’y voit que du feu. Impressionnant ! Elle se fait passer pour la secrétaire de Berrier, celle qui gère son roman et tout le monde gobe la supercherie sans se poser de questions.

Sauf un détective privé à qui on ne raconte pas des bobards. Il sent immédiatement l’entourloupe, je cite « Je ne serai pas étonné qu’il y ait une part de vérité dans vos mensonges ».(dans la série Columbo, ce serait lui l’inspecteur), mais il ne détient aucune preuve.

Là où ça se complique dans ma lecture c’est qu’un truc m’a certainement échappé, tout semblait bien rouler, et soudain je me demande que vient faire ce site de rencontres sur lequel Alex s’inscrit. Pour brouiller vraiment bien les pistes et que ce détective ne lance pas la police à ses trousses, elle doit verrouiller rapidement la mort fictive de Berrier. D’où le site de rencontres, trouver un homme roux qui lui ressemble, l’accrocher pour qu’ils partent ensemble et qu’elle puisse monter son histoire de disparition de l’écrivain…

Bref, lorsqu’Alex rentre enfin chez elle et que les réseaux sociaux se déchainent, elle semble apaisée. Elle ne sera pas inquiétée. Non, mais moi je n’ai pas tout compris.

C’est un bon roman policier. L’as-tu lu ? Si oui, j’attends avec plaisir tes commentaires.

À très vite…

Au petit bonheur la chance ! Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

J’ai lu Au petit bonheur la chance et je partage mon ressenti.

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.

Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

J’écris ce retour de lecture alors que le nouvel opus d’Aurélie Valognes, L’envol est sorti le 1er mars.

Les livres d’Aurélie Valognes se suivent et ne se ressemblent pas. Mon avis avait été mitigé sur La cerise sur le gâteau, ce n’est pas le cas ici.

Je me suis régalée de bout en bout. L’histoire de ce petit bonhomme parachuté chez sa grand-mère parce que sa maman ne peut plus s’occuper de lui ou ne veut plus ou veut autre chose est pleine de bons sentiments.

Que ce soit Jean ou Mémé Lucette, ces deux personnages principaux sont criants de vérité et très attachants.

Il faut bien que Jean, six ans, s’adapte à sa grand-mère qui a déjà tout vu et tout connu. D’autant plus que mémé Lucette n’est plus toute jeune, mais que ne ferait-elle pour ce petit garçon tombé du ciel ?

Heureusement qu’il y a aussi les cousins et la tatie qui permettent au gamin de s’épanouir davantage.

Je ressens énormément d’amour dans cette histoire et beaucoup d’émotion. Jean qui attend régulièrement une lettre de sa maman qui ne vient pas, Mémé Lucette qui fait tout pour qu’il ne soit pas malheureux et croit bien faire… Jean qui retrouve sa maman et qui découvre une étrange vérité.

Des phrases captées au vol qui me font sourire, je cite :

Le lundi, des patates. Le mardi, des patates… et le dimanche, jour du Seigneur, on va manger des patates au beurre !

Le facteur et Mémé Lucette, c’est une grande histoire d’amour, arrosée au porto.

Mémé, pourquoi on appelle ça un deux-pièces ? Il y en a bien plus : l’entrée, le débarras, le salon, la cuisine…

Chaque chapitre porte le titre d’une expression comme C’est parti mon kiki, ça me fait une belle jambe, la tête au carré, roule ma poule…

Oui, ce livre d’Aurélie Valognes m’a beaucoup touchée. À consommer sans modération.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2023).

Bonne lecture 💖

À très vite…

Le mystère Soline – Marie-Bernadette Dupuy

Bonjour toi 😉

Je partage aujourd’hui mon retour de lectures des 3 tomes du mystère de Soline, 3 romans de 480 pages environ. Tu le sais, je suis fan des sagas familiales, je te raconte ci-dessous ce que j’en ai pensé.

Alpes de Haute-Savoie, fin du 19e siècle. Louise Favre est âgée de douze ans lorsqu’une terrible catastrophe naturelle bouleverse sa vie.


2015. Jeune femme volontaire et intrépide, Soline Fauvel est pisteuse-secouriste et maître-chien d’avalanche. Animée par une farouche volonté d’indépendance, elle a quitté le foyer de ses parents adoptifs et se consacre à son travail, guidée par un don qui lui permet d’avoir des visions de personnes en péril.


Mais une mystérieuse personne tente d’éloigner d’elle tous ceux qui lui témoignent de l’affection, et semble prête à aller jusqu’au meurtre. Et si tout était lié à l’accident dont elle a été victime dans sa petite enfance, et qui l’a laissée sans aucun souvenir de ses origines.

Soline devra se plonger dans son passé pour découvrir la vérité et le lien invisible qui l’unit à Louise, jeune fille d’une autre époque, mais qui partage avec elle un même don et un même courage.

Août 2015. Soline cède au désespoir, certaine de ne jamais retrouver l’homme qu’elle aime. Le destin en décide autrement. Benjamin réapparaît, mais il n’est plus le même. Une nouvelle épreuve commence pour la jeune femme, qui doit le reconquérir, au prix de bien des angoisses. Et ses craintes grandissent lorsqu’un terrible cauchemar lui montre des visions d’horreur, d’autant plus que le mystérieux assassin rôde toujours.

Excédée mais déterminée, Soline décide de défier ce criminel insaisissable qui sème la mort autour d’elle. Comme pour l’encourager, de brèves visions l’entraînent au-delà du temps, pour revoir la belle Louise Favre dont le sourire la réconforte. Mais le fil invisible qui les relie demeure une énigme…

Dans le refuge que représente pour eux le vieux chalet du vallon des loups, Soline et Benjamin attendent patiemment le printemps qui verra la naissance de leur fille.  Mais l’ombre menaçante du tueur les obsède et, comme son ami l’inspecteur  Lambert, la jeune femme pressent que l’homme qui l’a harcelée peut réapparaître et lui nuire à nouveau, en semant la mort autour d’elle.

Guidée par son intuition, Soline commence aussi à douter de la sincérité de Benjamin. Son compagnon semble lui cacher une terrible vérité sur leur enfance et malgré sa promesse, il refuse d’en parler.

Soline, partagée entre le doute et la colère, trouve du réconfort dans les visions de plus en plus précises qu’elle a de Louise, cette belle inconnue d’un autre siècle et le lien puissant qui unit les deux femmes au-delà du temps est découvert par le plus grand des hasards.

Un dernier tome riche en suspense et en émotion qui lève enfin le voile sur le « mystère Soline ».

Marie-Bernadette Dupuy est adepte des sagas familiales qu’elle situe régulièrement dans de belles régions. Ici, nous sommes dans les Alpes de Haute-Savoie.

Elle nous raconte souvent l’histoire d’une héroïne, jolie, au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut et parfois à l’avant-garde sur son temps.

Dans cet opus, je découvre une jeune femme Soline, pisteuse-secouriste, accompagnée d’un superbe chien. Soline est assez indépendante. Elle a le don de voir les choses ce qui inquiète ses parents adoptifs. Dès le début, je sens qu’ils cachent quelque chose, comme s’ils craignaient qu’elle apprenne un secret. Celui de sa naissance peut-être ?

Hormis les beaux paysages, la justesse des sentiments des personnages, je l’avoue, Soline m’agace. Est-ce parce que j’ai connu des héroïnes décrites par l’auteure, plus dynamique, plus enjouée ? Soline a des difficultés avec le don qu’elle a reçu, il lui permet de voir une femme d’une autre époque. Cest vrai, je m’attendais à une Soline plus guerrière.

La vie de Soline est étroitement liée à celle de Louise Favre, née à la fin du 19e siècle. Au fil des pages, je voyage entre le monde actuel et celui de Louise. Je reconnais que la situation est déroutante et que Soline peut l’être, mais à chaque fois, elle semble trop fragile.

Soline a un coup de foudre pour Benjamin, mais elle est en danger. Tous ceux qu’elle aime ont un accident, et lorsqu’elle s’en rend compte, elle décide de rencontrer cet homme qui dépose régulièrement une rose devant chez elle ? Il ne lui veut pas du mal à elle, ce qui n’est pas le cas de ceux qui vivent près d’elle et qui ont des sentiments pour elle. S’ensuivra toute une série de péripéties.

Cette histoire est teintée de magie, d’enquête policière, d’amour, d’amitié, tout ça sur fond de paysage enneigé entouré de chiens-loups.

Il ya une chose que Soline ne perçoit pas, elle a beaucoup de charme et les hommes qui la côtoient semblent subjugués par elle. Cela suscitera pas mal de jalousie.

Les passages sur l’autrefois sont bien amenés et bien décrits. Je me promenais avec Soline, je respirais les parfums de bois dans la cheminée, j’entendais les cris lors des catastrophes que Louise Favre malgré son don de voyance ne pouvait empêcher, au contraire de Soline qui, elle, pouvait tenter de les éviter ou d’aider les secouristes pour retrouver les personnes qui ont eu un accident. Ce qui d’ailleurs est le point de départ de tous les ennuis de Soline.

Comment croire cette jeune femme qui sait ce qui va arriver ? N’est-elle pas liée à ces accidents ?

Effectivement, elle se sent seule, même si elle est bien entourée. Je la trouve soupe au lait, elle s’emporte facilement, surréagit rapidement pour pleurer tout aussi vite par la suite.

Les secrets de son compagnon et de ses amis ne lui plaisent pas et je le comprends, l’auteure en a bien joué et c’est ce qui m’a paru bien long. À chaque fois que Soline pensait découvrir la vérité, un détail venait tout remettre en question. Ceci peut expliquer ses colères et son mal-être et la peur que personne ne lui fasse confiance.

Alors, t’ai-je convaincu ? Toi qui aimes les grandes sagas, les romans de terroir, les héroïnes au cœur généreux, ces romans sont faits pour toi et tu passeras un bon moment de lecture.

© Isabelle-Marie d’Angèle (février 2023).

À très vite…

Au clair de la Louve – Tome 4 – Rime de Bervuy

Bonjour toi 😉

Je viens partager avec toi ma dernière lecture. Comme je l’ai déjà dit, je ne suis d’habitude pas fan de fantasy. Pourtant, ici, c’est quand même le 4ème tome que je découvre toujours avec autant de plaisir. Je me suis attachée à ces héros hors du commun, Maryhead est une sorcière et Renan un vampire, avoue que ce n’est pas habituel. Je te laisse découvrir ci-dessous le résumé et mon ressenti.

Une fois de plus, la famille Mancini vient assombrir l’horizon de Maryhead et Renan.

Les doutes et les questions se multiplient et les épreuves finissent par balayer toutes leurs certitudes. La réalité a différentes facettes.

Sauront-ils trouver un chemin autre que celui tracé pour eux par les fantômes du passé ?

Ce que j’aime chez cette auteure c’est qu’elle ne laisse rien au hasard. Quand tu crois que tout va s’arranger pour nos deux héros, il se passe un truc qui remet tout en question.

Maryhead est une sorcière immortelle qui se change en louve, c’est un personnage très fort, comme tu peux t’en rendre compte. Malheureusement ou heureusement pour le lecteur, sinon ce ne serait pas drôle, elle ne peut pas tout contrôler surtout quand un vampire, ici c’est une femme, Fedora Mancini, s’en prend à elle bien qu’elle soit censée être détruite.

Mais, tu vas me dire, un vampire est déjà mort non ? Là est le problème, et son âme alors, que devient-elle ? Ne voilà-t-il pas que, comme elle est très forte cette Fedora et surtout très méchante et machiavélique au possible, qu’elle peut reprendre forme dans un corps… tu ajoutes à ça qu’elle avait fait de Renan sa chose, ce vampire magnifique et amoureux de Maryhead, tu penses bien qu’elle ne va pas les laisser filer leur belle histoire sans s’en mêler.

Renan, est un seigneur obscur (n’hésite pas découvrir les tomes précédents pour savoir comment il l’est devenu), peut vivre le jour, parfois, boire un peu d’alcool, mais n’avale rien d’autre que du sang quand il doit se nourrir, veille sur sa jolie sorcière, mais à son tour, il peut devenir fou, surtout lorsque l’auteure aussi diabolique que ses héros, s’amuse à semer des embûches que tu n’imagines même pas sur leur chemin.

Alors, que dire de ce nouvel opus si ce ne n’est que j’ai compris rapidement qu’il y aurait une suite, car il est quasiment impossible d’abandonner ainsi nos personnages sur ce goût d’inachevé. En effet, rien n’est terminé, loin de là, surtout quand le passé s’en mêle et ajoute son grain de sel, histoire de redistribuer les cartes. Je pourrais même dire que tout va recommencer.

Je félicite chaleureusement l’auteure qui garde son lecteur en haleine jusqu’au bout. Je n’ai détecté aucun temps mort et ne me suis jamais ennuyée. Ce livre de 450 pages t’embarque au pays des vampires, des sorciers, des loups-garous, sans que jamais tu ne penses que ça ne peut pas exister.

Rime de Bervuy crée un univers, le sien où elle excelle, tout y est possible et j’en redemande alors que ce n’est franchement pas mon genre de prédilection. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais et surtout accepter de se laisser emporter dans un monde imaginaire presque réel.

Pour les adeptes de fantasy, je le recommande fortement, pour les plus timides, croyez-moi, vous ne serez pas déçus du voyage.

À très vite…

Un peu, beaucoup, à la folie – Liane Moriarty

Bonjour toi 😏

Voilà ce que j’écoute en écrivant ce billet, tu l’écoutes avec moi ?

Maintenant que tu es dans la même ambiance que moi, je partage avec toi mon retour de lecture.

Trois couples épanouis. De charmants enfants. Une amitié solide. Et un barbecue entre voisins par un beau dimanche ensoleillé : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Alors, pourquoi, deux mois plus tard, les invités ne cessent-ils de se répéter : « si seulement nous n’y étions pas allés » ?
Après le succès du Secret du mari, traduit dans 55 pays, et de Petits secrets, grands mensonges, adapté par HBO, Liane Moriarty continue de dévoiler la noirceur qui rôde sous les vies ordinaires et nous plonge au cœur des redoutables petits mensonges et des inavouables secrets de l’âme humaine… Fin, décapant, et jubilatoire.

Tu le sais, ce n’est pas le premier roman que je lis de cette auteure. Une fois de plus, Liane Moriarty m’emmène dans son univers stressant, angoissant, où je me pose mille questions à la fois et où j’ai envie de tourner les pages pour connaître la fin.

Mais qu’est-ce qu’il y a bien pu arriver ce jour de barbecue ? Je te garantis que tu vas en feuilleter des pages et en découvrir des secrets avant de tout pouvoir mettre bout à bout et enfin comprendre ce qui s’est réellement passé. Je me suis même dit un moment ah ce n’était que ça, pas la peine d’en faire tout un flan. Oui, mais voilà, l’histoire n’était pas finie…(tu m’étonnes 😂)

Clémentine et Erika sont amies. Enfin c’est ce que je lis et crois au début du livre, mais au fur et à mesure que je découvre leur vie, je m’interroge sur leur amitié et surtout sur Erika.

De secrets en révélations, je reste coite. Au fil du roman, tu te rends compte que ce barbecue finalement était ordinaire, mais…

Voilà tout est dans le mais…

Des couples qui se connaissent relativement bien, qui se disent amis, mais quand on tente d’ajouter d’autres personnes à ces amis, les conflits commencent, la jalousie et les questionnements apparaissent. Autour d’un verre, les langues se délient pour certains alors que d’autres sont en retrait, et justement ceux qui se mettent à part savent peut-être ce qui s’est réellement passé. Oui, mais voilà, quand on ne supporte pas trop l’alcool, la mémoire se fait la malle, ce n’est vraiment pas de chance !

Le comble c’est qu’au fil des pages ton avis évolue sur tel ou tel héros. À tel chapitre tu l’aimes, au suivant il t’insupporte et t’agace. Tous ces héros ont chacun leur caractère, leurs problèmes et tout s’imbrique parfaitement au fil des découvertes.

À ce petit monde s’ajoute un voisin grincheux… Quel rôle joue-t-il dans ce fichu barbecue ? Oui c’est bien ce que tu te demandes au fil des pages, parce qu’il s’invite régulièrement dans les conversations et puis un jour, on n’en parle plus… enfin presque plus…

Je te laisse à tes questionnements sans réponse, mais peut-être l’as-tu lu, il n’est pas récent ce bouquin, mais j’aime bien aussi piocher dans ce qui est paru il y a quelque temps, je ne suis pas dans l’actualité et je peux me faire ma propre idée sans être spoiler.

Bonne lecture.

Mais au fait, que lis-tu ?

Pour terminer en musique, voici ce qui est apparu sur mon flow 🎶

À très vite…

Toutes les dernières fois – Carole Duplessy-Rousée

Bonjour toi 😉

Voici un retour de mes dernières lectures.

Pour la famille Cheylard, rien n’est plus fort que les liens du sang. À Ruoms, en Ardèche méridionale, l’entreprise de construction et de rénovation qu’ont créée Magdalena et Damian compte désormais leurs trois fils, César, Martin et Bastian, et la petite dernière, Elena, jeune femme libre et indomptable. À la bastide, chacun vit en toute indépendance mais jamais très loin des autres.

Sous la chaleur brûlante de l’été, alors que la récolte des pêches va commencer, l’arrivée d’un saisonnier espagnol bouleverse ce bel équilibre et provoque une véritable onde de choc au sein de la famille. Les enfants s’interrogent, Bastian surtout, tant sa ressemblance avec l’Espagnol est frappante. Qui est ce mystérieux inconnu et qu’est-il vraiment venu faire à Ruoms ? Rongé par le doute, il finit par demander des explications à sa mère sur les origines de sa naissance, mais celle-ci s’enferme dans le silence. Prise au piège, Magdalena comprend qu’elle ne pourra plus taire bien longtemps un secret qu’elle garde en elle depuis quarante-deux ans. Accompagné de sa sœur, Bastian se rend en Espagne pour tenter de trouver des réponses. Ces bouleversements intérieurs auront-ils raison de la belle entente qui régnait jusqu’alors dans la fratrie ?

Tu le sais, j’aime les sagas familiales, celle-ci ne faillit pas à la règle même si elle est abordée différemment. Je m’explique : même si les liens familiaux sont bien présents, on est loin de la grande famille. Trois fils une fille, mais chacun est célibataire.

Tout ce petit monde travaille ensemble dans la rénovation, le père est toujours en activité et la mère fait la comptabilité.

Chacun vient diner le soir avec les parents. Ils n’ont que la cour à traverser, ils vivent ensemble non pas dans la même maison, mais dans des dépendances rénovées. La famille est là, mais je ne la trouve pas chaleureuse, ça ne change rien au fait que j’ai beaucoup aimé le roman. C’est juste une autre manière de représenter les liens du sang. Après, l’histoire se déroule en Ardèche, le caractère des gens est peut-être ainsi.

Elena, la petite dernière de quarante ans est certainement la plus rebelle. Elle vit sa vie et n’accepte aucune réflexion sur son train de vie. Elle sort avec ses amis, fait la fête et n’hésite pas à embarquer un homme avec elle s’il lui plait. Par contre, elle refuse toute attache.

Tout ce petit monde vit sa petite vie tranquille jusqu’à ce qu’un saisonnier qui ressemble étrangement à Bastian vienne tout chambouler comme un chien dans un jeu de quilles.

Un énorme secret va alors ressurgir et mettre à mal toute la tranquillité de la famille Cheylard. Magdalena, la mère qui règne sur sa famille, ne tolérant aucun écart, va devoir faire face. Va-t-elle le faire d’ailleurs ? Certainement, mais à sa manière et j’ai été déroutée. C’est alors que les enfants vont se rendre compte que finalement, ils ont tous été orientés par cette femme, dans leurs choix.

La famille qui semblait si unie va se fissurer peu à peu. Entre l’ainé de la famille, César, père d’une adolescente, qui va tomber amoureux d’une femme bien plus jeune que lui, et Elena qui au contraire ne veut pas entendre parler de ce client qui semble craquer sur elle, Magdalena va mettre un horrible marché dans les mains de ses enfants. Quant à Bastian, la découverte de ce qui lui a été caché va fortement le perturber et comme je le comprends. Il pourra compter sur sa sœur pour l’épauler dans la quête d’une vérité.

Magdaléna qui a pourtant beaucoup à se faire pardonner va, à mon humble avis, faire tout le contraire. Elle ne m’est pas sympathique cette femme ou alors je suis passée à côté d’elle. En parallèle, Damian le père de famille, je le trouve digne. Même lui ne reconnait pas sa moitié alors qu’ils ont fait un bon bout de chemin ensemble.

Amour, amitié, sens du devoir et liens du sang, tout y est et j’ai une préférence pour Elena, cette femme indépendante qui sait ce qu’elle veut mais n’hésite pas à venir en aide quand on lui demande.

As-tu lu ce livre ? Qu’en as-tu pensé ? Tu passeras un bon moment de lecture si tu fais le choix de le découvrir.

À très vite…

À la recherche d’Alice Love – Liane Moriarty

Bonjour toi 😉

Je te parle aujourd’hui de ce roman de Liane Moriarty.

Il a suffi d’une chute de quelques secondes pour qu’Alice Love efface dix années de sa vie : lorsqu’elle se relève, avec une grosse bosse sur la tête, elle est convaincue d’avoir vingt-neuf ans, d’être enceinte de son premier enfant, au comble du bonheur avec son mari, Nick, dont elle est follement amoureuse.
Or Alice a trente-neuf ans, trois enfants, et s’apprête à divorcer.
Que s’est-il passé ? Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et obsédée par le sport (elle qui déteste ça) ? Comment elle et Nick, son amour de toujours, en sont-ils arrivés là ? Pourquoi est-elle en froid avec sa sœur adorée ?
En s’efforçant de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée, Alice découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction…

Est-ce une malédiction ou une bénédiction d’avoir perdu dix ans de sa vie ? Là est la question. Lorsqu’Alice s’en rend compte, elle panique et comme je la comprends.

Elle se souvient qu’elle est enceinte de son premier enfant alors qu’on lui apprend qu’elle en a trois. Elle est follement amoureuse de son mari et elle découvre qu’elle va divorcer, tu ne paniqueras pas toi, à sa place ?

Ce qui est affolant dans cette histoire c’est que, à chaque fois, Alice va de surprise en surprise et fait des gaffes. Quand elle apprend que le nouveau mari de sa mère s’appelle Roger, elle s’exclame qu’elle n’en connait qu’un : le père de son mari, mais ça ne peut pas être lui… eh bien si.

Extrait : « Le seul Roger que je connaisse c’est le père de Nick, pouffa Alice, car franchement le père de Nick était un peu ridicule. Sa mère la dévisagea : Eh bien c’est de ce Roger que je parle ma chérie. Roger, mon mari.

Maman a épousé Roger ? Mais… Roger ? Vraiment ? »

C’est ainsi tout au long du roman. Alice ne comprend pas pourquoi elle n’est plus aussi proche de sa sœur Élisabeth, pourquoi on lui parle toujours de sa meilleure amie qui est décédée et pourquoi cette impression qu’on lui cache quelque chose.

Les retrouvailles avec ses enfants sont parsemées d’inquiétude de part et d’autre.

Extrait : Tu te rappelles comment on conduit ? On est en retard, tu vas peut-être devoir dépasser un peu les limitations de vitesse.  Tu as retrouvé la mémoire.

Mais aussi de la part d’Alice : Vous regardez la télé d’habitude avant d’aller à l’école ?

L’apparence d’Alice a aussi changé, elle semble ne plus se préoccuper de son apparence comme avant, ce qui soulève des questions :

Tu t’es brossé au moins les cheveux ce matin ? Parce que tu as l’air un peu… crado sans vouloir t’offenser.

Et puis la rencontre avec le directeur d’école qui est en fait son amant alors qu’elle ne s’en souvient pas.

Et bien sûr, Nick, le mari qui pense qu’elle joue la comédie alors que l’on comprend qu’ils sont toujours amoureux, mais que des non-dits sont latents, mais à cause de qui ou de quoi se sont-ils séparés ?

Pourquoi Alice et Élisabeth, sœurs proches, se sont-elles éloignées l’une de l’autre ?

Une page après l’autre, je découvre les pièces du puzzle. Liane Moriarty a ce talent de nous laisser régulièrement sur notre faim, alors évidemment, il est difficile de lâcher le roman.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la fin, le dernier mot.

Je le recommande vivement parce qu’il y a aussi de bons moments de rigolade et j’avoue, j’admire cette Alice qui ne lâche rien pour retrouver sa vie.

As tu déjà lu ce roman ? Qu’en as-tu pensé ?

À très vite…

La cerise sur le gâteau – Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

Voici enfin mon retour de lecture sur La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes. On connaît l’auteur pour son goût des titres faisant référence à des expressions, tu te souviens certainement de Mémé dans les orties, Au petit bonheur la chance (dans ma PAL donc pas encore lu 😁)En voiture Simone (je l’ai lu sous le titre Nos adorables belles-filles), Minute Papillon et son dernier pas encore acheté La ritournelle.

J’imagine que tu sais aussi ce que veut dire La cerise sur le gâteau, non ? c’est tout simplement, le petit truc positif qui vient s’ajouter à tout ce qui va déjà bien, ça pourrait être ça c’est le pompon 😂 quoique quelquefois, ce n’est pas toujours positif, bref !

On est parti pour mon retour de lecture dont je te présente le résumé 👇

La vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…

Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.

Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !

Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !

Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…

Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?

Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

Déjà en découvrant le résumé, je me suis dit : C’est un drame d’être à la retraite ?

Effectivement, pour Bernard, c’est la catastrophe. Il n’accepte pas du tout d’être mis ainsi sur la touche, au point même de renvoyer un CV à son entreprise au cas où ils auraient besoin de lui parce que les jeunes qui le remplacent ne savent pas faire et que lui, il sait !

D’entrée, j’entends parfaitement son mal-être. Pourtant, je me dis que la retraite n’arrive pas du jour au lendemain. Elle se prépare. D’ailleurs, Aurélie Valognes, par l’intermédiaire de son héroïne Brigitte, t’en parle avec ses week-ends de comment gérer sa retraite, ce qu’il faut faire pour ne pas être toujours dans les pattes de son conjoint, parce que tu comprends bien que, lorsque tu es 8 h par jour au boulot, te retrouver le même temps et plus avec ton ou ta chérie, ça devient compliqué. On a bien vu pendant le confinement tous ces couples qui se sont séparés parce qu’ils ne se supportaient pas.

Comment dire… Évidemment, que c’est un bon moment de lecture, parce que tu t’amuses du comportement de Bernard qui passe de ne rien faire à tout faire exagérément. Bien sûr que le tri, l’écologie, le manger sain, prendre soin de la planète c’est bien et c’est ce qu’il faudrait faire, mais j’ai trouvé le trait poussé un peu trop loin. J’entends tous les jours ce qu’il faut ou ne pas faire, j’entends tous les jours comment trier ses poubelles, qu’il faut manger sain, qu’il faut faire du sport, ne pas utiliser trop sa voiture (pour la pollution je parle hein ! pas pour le prix de l’essence remarque ça aide 😂), faire de la récup (ce mot me saoule d’avance, c’est vrai que récupération c’est plus long à dire et ça fait moins joli), customiser ses vêtements ou autre chose (le rendre à ton goût traduire lui donner une seconde vie)… alors, je ne suis pas du tout contre ça, mais je n’avais pas envie de le lire à toutes les pages. Voilà ! J’ai la fâcheuse impression qu’aujourd’hui, nous devenons tous des assistés, nous ne savons plus rien faire tout seuls, il faut qu’on nous conseille.

Bien sûr que les scènes sont amusantes, c’est du Aurélie Valognes quand même ! Alors justement… J’ai été déçue ben oui !

Alors oui j’ai aimé parce que c’est fluide, facile à lire et j’avoue que j’aime la plume d’Aurélie Valognes. J’hésite quand même à acheter pour l’instant son dernier. C’est très axé sur la retraite et tous ses tracas et je n’avais pas l’impression pourtant que les retraités vivaient ce repos comme « forcé ». Quand on lit ses remerciements et le pourquoi de ce roman écrit pendant le confinement, je comprends ce qu’elle a voulu faire passer comme message, mais je reste un peu dubitative. Cet opus ne sera pas mon coup de cœur.

Pourtant, il y a des moments de franche rigolade notamment avec les voisins, je te laisse les découvrir. Mais là encore, je trouve le trait forcé et la cerise sur le gâteau… à mon avis, il y en a plusieurs. C’est tellement beau pour être vrai… mais c’est un roman, ne l’oublions pas.

Bon… en relisant ma prose, j’ai l’impression de l’avoir sabré 😂 ce n’est pas le cas, juste mon ressenti. Et non, je ne me suis pas servie de ce roman pour déverser ma colère 😂 c’est juste qu’en le lisant voilà ce que j’ai ressenti, une sorte d’agacement qui ne m’a pas lâchée.

Est-ce aussi parce que je suis une toute jeune retraitée (anticipée et obligée, mais c’est un autre sujet) et que je ne le vis pas du tout de cette manière, mais plutôt à la manière de Brigitte qui vit ça comme une liberté retrouvée, notamment pour faire ce que je veux quand je veux ?

La semaine prochaine, si je l’ai terminé parce que c’est un pavé quand même, je te parle de À la recherche d’Alice Love de Liane Moriarty. J’aime beaucoup cette auteure et là l’écriture n’est pas la même.

Alors toi, as-tu lu et connais-tu Aurélie Valognes ? Peut-être que tu n’as pas du tout le même avis sur ce retour de lecture? On en discute en commentaires.

Connais-tu Liane Moriarty ? J’ai lu Petits et grands mensonges et Le secret du mari. Sinon que lis-tu ?

À très vite…

Permets-moi de t’embrasser (tome 2)- Beth Holland

Bonjour toi 😉

Je te présente aujourd’hui mon retour de lecture sur le tome 2 de Permets-moi de t’embrasser. Evidemment, il serait bien que tu aies découvert le premier tome, sinon, tu ne vas pas comprendre le cheminement des protagonistes. Je te fais un petit rappel du premier tome par le biais du résumé, le titre : Demande-moi de t’embrasser.

Malgré ses 26 ans, Benjamin ne laisse aucune place pour l’improvisation et les sentiments ! Rester maître de mes choix de conquêtes, ne jamais tomber amoureux, sont quelques-unes des règles du jeune homme, play-boy collectionneur d’aventures.

Leur travail, au sein de Shows & Events, va les amener à coopérer pour l’ouverture d’une nouvelle agence.
Entre les règles que chacun s’impose et celles mises en place par leurs dirigeants, leur collaboration promet des étincelles et même quelques feux d’artifices…

Voici le tome 2

L’arrivée de Benjamin au sein de l’agence de Shows & Events a bouleversé les habitudes bien trop ordonnées de Marie. Approchant les 40 ans, la nouvelle directrice a de plus en plus de mal à rester de marbre face à son assistant. Cependant, difficile de faire confiance à ce jeune homme au passé trouble.
Lui qui vivait sans attache en enchainant les aventures, Benjamin envisage maintenant de revoir son mode de fonctionnement. Malheureusement, les souvenirs douloureux remontent à la surface et l’empêche encore d’envoyer valser ses résolutions.

Dans le 1er tome, je fais connaissance avec Marie, jeune femme de 40 ans, maman d’une adolescente. Marie est veuve et n’a jamais oublié son mari, s’est jetée avec passion dans son travail, a élevé sa fille seule, et s’est imposé des règles strictes dont celle-ci, faire passer Charlotte avant tout. L’amour n’a pas sa place.

Ici, je retrouve Marie qui a été chamboulée par l’arrivée de son assistant Benjamin, âgé de 26 ans, qui ne la laisse pas indifférente.

Chamboulée jusqu’à quel point ? Remettre en cause tout ce qu’elle a construit depuis des années, à savoir la reconnaissance dans son job où la consécration dans cet opus est à portée de main ? Elle ne le veut pas. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas et le beau Benjamin pourrait bien la faire changer d’avis.

Mais qui est véritablement Benjamin ? Celui qu’il prétend être ? Il n’a tout d’abord pas daigné avouer de qui il était le fils. Ensuite, alors qu’il semble amoureux de Marie, celle-ci se rend compte qu’il n’est pas toujours clair dans ses affirmations. Il est parfait dans son travail, elle n’y trouve rien à redire, mais dans sa vie amoureuse ce n’est pas si évident.

Pourtant Marie a envie de lui faire confiance. Tout au long du roman, je navigue entre l’agacement et susurre à l’oreille de Marie de ne pas se laisser avoir, et tout comme elle, j’évoque l’idée de donner une seconde chance à cet homme brisé.

Brisé ? Il l’a été. Par une femme qui l’a détruit, ce qui explique sa manière bien à lui de gérer ses amours. Mais avec Marie, il ne peut pas agir de la même façon. Adieu, les coups d’un soir, les fuites sans un mot, les bobards à dix balles que ses conquêtes avalaient sans broncher. Il est amoureux et hésite.

J’ai donc deux héros fous l’un de l’autre qui n’osent pas se lancer dans une belle histoire. À mes yeux, Marie est parfaite. Lui, beaucoup moins. Elle a quarante ans, il en a vingt-six et ça se voit dans sa tête.

Pourtant, l’auteure a su trouver les mots pour qu’ils s’accordent enfin et je me suis laissée prendre au jeu de cette séduction.

L’amitié est présente ainsi que la famille et la fille de Marie exprime également son rôle d’ado dans l’histoire. J’avoue que Beth Holland ne l’a pas épargné ce Benjamin, et une fois encore, j’en ai voulu à cet homme. Il a géré, il a expliqué et je reconnais que je n’aurais peut-être pas été aussi indulgente que Marie.

Des flash-backs m’ont parfois déroutée, mais ils ont leur place afin de comprendre parfaitement les réactions des héros. Chaque protagoniste a un passé comme tout un chacun et c’est grâce ou à cause de lui que nous devenons ce que nous sommes.

Dans ce 2ème tome, j’ai bien aimé aussi l’explication du titre. Un verbe peut parfois tout changer…

Si tu aimes la romance, les beaux et bons sentiments, ces histoires, tomes 1 et 2 sont pour toi. C’était agréable ce moment avec ces héros, pourquoi ne les embarquerais-tu pas dans ta valise pour les vacances, sachant que ces romans se lisent à tout moment de l’année.  

La semaine prochaine je te parlerai de La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes.

À très vite…