Comme d’habitude je me promène dans le jardin. Il ne fait pas très chaud, mais je suis encore bras-nus 😉.
Regarde un peu comme mes arbres sont encore bien feuillus, ici mes althéas.
Ci-dessous, c’est ce que je vois depuis la fenêtre de la cuisine et c’est l’ombre l’été sur notre terrasse. Tu aperçois la cabane pour les oiseaux.
La cabane aux oiseaux de plus près avec l’oranger du Mexique toujours feuillu. Un althéa violet est en fond et il reste encore une rose. C’est là-dessous que je mets les croquettes pour Gaston, le hérisson.
D’ailleurs, le voilà ! Il fait sa vie, mais toujours le soir. Depuis plusieurs jours, les croquettes disparaissent mais je ne le vois plus. Les températures baissant, va-t-il hiberner ? Dans tous les cas, il fait les provisions.
La sauge est toujours en fleurs.
Ainsi que l’ Amarante et quelques soucis alors que Monsieur Chéri les a bien taillés.
Que vois-je ? Je l’ai goûté, il n’est pas mauvais, mais nous ne ferons pas de grandes vendanges 😁.
Le lantana est toujours aussi beau !
Les Belles de nuit sont encore bien vaillantes 😊.
L’hortensia sur la terrasse est passé mais ses fleurs sont toujours magnifiques 😍.
Finalement, mon jardin revêt ses habits automnaux et il est tout aussi beau. Les parfums ne sont plus les mêmes, je trouve d’ailleurs que ça a changé très vite. Pas d’été indien cette année apparemment ! Pas grave, profitons de ce que Dame Nature nous offre.
Monsieur Chéri a taillé les arbres et ça lui a pris pas mal de temps. Tailler, ramasser, aller à la déchetterie, bref le jardin a revêtu son habit d’hiver. Il était comme ça avec ses feuilles qui tombaient …
Le voilà aujourd’hui !
Vue de la terrasse 👇
Voilà ce qu’il reste, tu vois ma fenêtre de bureau, le fauteuil fabriqué par Monsieur Chéri, mon bégonia rouge, un hortensia encore fleuri.
La photo a été prise la semaine dernière, aujourd’hui le ciel est tout gris et il pleut.
Exit les belles de nuit, les asters, les roses. Bientôt, les arbres seront taillés et il n’y aura plus que quelques branches qui se tendront vers le ciel.
Reste la sauge qui s’étend toujours à qui mieux mieux.
Et sur la table de la terrasse, mon bégonia rouge qui fleurit toujours et m’offre de nouveaux boutons.
Bientôt, je te partagerai le jardin avec les arbres taillés. Ce n’est pas ce que je préfère mais il faut en passer par là pour qu’au printemps les érables s’épanouissent au mieux.
Et toi, si tu as un jardin, comment se comporte-t-il ?
Je ne t’ai pas parlé de mes althéas 🤔😏. Cette année, ils forment une haie devant la fenêtre du salon. Elle nous procure une sensation d’ombre et de fraicheur 😁.
Tu te doutes que c’est à grâce Monsieur Chéri et à la taille de chaque année qu’ils sont devenus ainsi.
Regarde un peu, ils se déclinent en rose, en blanc et en mauve.
Je suis toujours en extase devant un feu d’artifice . Les yeux grands ouverts, je regarde et j’admire. Aujourd’hui, ces feux sont souvent accompagnés de musique. Pour moi c’est magique, je suis comme les enfants, je taperais presque des mains devant le spectacle et parfois des Oh d’admiration s’échappent de ma bouche. C’est comme ça !
Je partage avec toi un poème de Victor Hugo sur le 14 juillet 👇
Célébration du 14 juillet dans la forêt
Qu’il est joyeux aujourd’hui,
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d’appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l’arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D’où lui vient cette gaîté ?
D’où vient qu’il vibre et se dresse,
Et semble faire à l’été
Une plus fière caresse ?
C’est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s’éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l’infini s’éclairait
Du côté de l’espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d’amour.
Et rit à l’aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L’âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois ;
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d’autres lois
Que d’être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d’Épaminondas
À l’uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l’âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d’oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C’est son jour. Il est content.
C’est l’immense anniversaire.
Paris était haletant,
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour…
Jour béni ! jour populaire,
Où l’on vit un chant d’amour
Sortir d’un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l’ombre austère
L’avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s’il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L’œuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d’honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu’un peuple est un orient,
Et que l’astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L’arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l’herbe.
L’aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Par-dessus les thyms fleuris
La violette regarde ;
Un encens sort de l’iris ;
L’œillet semble une cocarde.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L’arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D’un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L’ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L’air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaîment :
C’est la fête du grand-père.
Victor Hugo, Les chansons des rues et des bois, 1865
Je pense à tous ces pins des landes partis en fumée, à toutes ces forêts dévastées… mon cœur est en peine… Je connais bien la forêt des landes, c’est un paysage magnifique sans compter le parfum qui s’en dégageait. Satanée sécheresse ou bêtise de l’homme 😥.
Inexorablement la vie continue…
Je termine avec la citation du jour dans mon agenda 😊
« N’oublie pas de garder du temps pour en perdre »
Chez Passiflore ici le défi était de parler de 6 arbres que j’aime ou pas, que j’ai pris en photo, qui a sa petite histoire… bref, parler des arbres.
La 1ère photo que je vous partage est la dernière que j’ai prise lors d’un week-end en Languedoc-Roussillon, d’ailleurs, je vous en parlerai lors d’un prochain carnet de voyage. Ici, Chéri et moi étions au bord d’un petit port. Ne me demande pas quel est le nom de cet arbre, je n’en sais rien, mais je l’ai immortalisé dans mes souvenirs. peut-être qu’un jour, il ressortira pour accompagner une de mes histoires. Il ressemble très fort à un pin, il me semble qu’il a des aiguilles. Si tu le reconnais, n’hésite pas à le dire en commentaires.
Ici, une fois de plus, je ne connais pas le nom de ces arbres mais je les ai aimés, les voilà donc à la une 👇
J’aime beaucoup les routes et les sentiers et quand les arbres les bordent, c’est encore mieux. D’ailleurs, dans mes histoires, tu les retrouves souvent.
Lorsque j’ai décidé de participer au Défi de Passiflore je n’imaginais pas trouver autant de photos d’arbres 😀.
J’aime tous les arbres, les haies, les sapins, le chêne, les peupliers… Ils m’apaisent, ils parfument les sous-bois, ils parlent quand il y a un peu de vent et leurs feuilles bruissent. À propos du chêne, lors d’une séance de sophrologie ou le praticien me demandait en fin de séance, de visionner un paysage qui me faisait du bien et de m’y promener, je ferme les yeux en même temps que la sophrologue, et j’avais l’idée de partir sur l’eau et la cascade. Au dernier moment, c’est l’image d’un chêne qui m’est apparu. Un banc était dessous et je m’y suis assise. Impression immédiate de bien-être et d’apaisement. Je n’étais plus en séance mais bel et bien dans ce jardin. Je voyais cet arbre, je ressentais le souffle du vent sur mes bras. Lorsque la séance s’est terminée, nous avons ouvert les yeux en même temps et la sophrologue m’a demandé où j’étais. Je lui ai raconté et fait surprenant, qu’elle n’avait jamais eue auparavant, elle m’a dit qu’elle aussi était à côté d’un chêne. Les impressions étaient les mêmes.
Celle-ci a été prise au jardin du Luxembourg à Paris. Je l’ai arpenté en me remémorant la chanson de Joe Dassin, le jardin du Luxembourg. 😉👇
Ici, c’est la Martinique, une photo envoyée par ma fille 👇 je pense qu’on reconnait les palmiers 😉.
Belle journée à tous et n’hésitez pas à aller vous balader sur les blogs des amis ici .
Du côté de chez Ma ici le challenge était Fleuri . Tu connais déjà mon jardin, j’en donne des nouvelles régulièrement, d’ailleurs, j’ai pris de nouvelles photos notamment de ma renoncule 😊 aussi, je partage autre chose de Fleuri. (j’aurais pu parler d’un langage fleuri mais je préfère rester soft 😉.