Bonjour toi 😉
C’est un jour anniversaire avec Monsieur Chéri 💖💖, je t’invite à trinquer avec nous 🥂.


Bonjour toi 😉
C’est un jour anniversaire avec Monsieur Chéri 💖💖, je t’invite à trinquer avec nous 🥂.
Bonjour toi 😉
Ne viens pas me dire que la Saint-Valentin, c’est tous les jours, qu’on n’est pas amoureux qu’un jour dans l’année, que c’est du commercial tout ça, bref ! Avoue que tu es bien content quand ton amoureux ou amoureuse te la souhaite même sans cadeau 😉.
J’ai choisi la chanson de Michel Fugain Forteresse pour illustrer cette journée, j’y ai mis mes propres paroles, ben oui, sinon ce n’est pas drôle !
Je te mets le lien avec la vidéo. J’ai choisi celle où Michel Fugain chante avec Maurane, histoire de nous mettre dans l’ambiance Nostalgie.
Je te mets ici la bande son et mes paroles en dessous
L’amour se construit sans cesse Il a tellement besoin de tendresse Qu’à cause de tous les tourments Il s’étouffe lentement. L’amour a besoin de lumière Pour briller sans faire de manière S’afficher comme deux amants Qui s’embrassent amoureusement Tourne, tourne, tourne le temps Tout autour des amants. L’amour se construit sans cesse Pas un jour, sans la promesse, De s’aimer à chaque instant Alors qu’arrive un ouragan. Qui balaie les années de liesse, Pourtant vous vous étiez fait la promesse De vous aimer éternellement Mais l’amour à fichu le camp. Tourne, tourne, tourne le temps Tout autour des amants. L’amour se construit sans cesse, Même dans les moments de faiblesse Il suffit parfois d’un baiser Pour se sentir apaisé. L’amour se fait caresse, Quand plus rien ne le blesse Un geste un sourire, Et c’est le bonheur à venir. Tourne tourne tourne le temps, Tout autour des amants…. Tourne tourne tourne le temps Tout autour des amants. N'oublie pas ... quand on est amoureux c'est tous les jours... J'arrête, je ne suis pas là pour te donner des conseils, tu sais faire 😁.
Bonjour toi 😉
Comment se passe ton été ? Te souviens-tu de tes amourettes de vacances ? Ne me dis pas que c’était il y a longtemps, on se rappelle toujours de ces moments-là.
Qui voudrait d’une amourette d’été quand on peut s’aimer toute l’année ?
Bonjour toi 😏.
Revoilà enfin Marie-Sophie, je suis certaine qu’elle t’a manqué 😉. La voici face à son miroir et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas indulgente avec elle.
La visite chez Saverio m’a sérieusement ébranlée. Morgan parle donc de moi et de plus, il est certain que je suis faite pour lui.
Je me plante devant le miroir et me regarde sans complaisance. Qu’est-ce qu’il peut bien trouver de bien chez moi ?
J’ai les cheveux roux en pagaille. Je devrais aller chez le coiffeur et dompter cette tignasse qui ne ressemble à rien, mais je n’en ai pas envie. Je les aime bien comme ça.
Mes yeux verts sont… verts et encore pas tout à fait, de l’orange s’y emmêle. Ils ne sont pas en amande, ils sont… normaux. Quelques ridules apparaissent quand je souris.
Mon visage est parsemé de taches de rousseur. Maman me disait que j’avais regardé le soleil à travers une passoire. Qu’est-ce qu’elle m’agaçait quand elle me serinait ça. Aujourd’hui, j’aimerais bien l’entendre me le glisser à l’oreille.
Je continue mon inspection, sans complaisance. Une poitrine généreuse, un ventre pas très plat, c’est le moins que l’on puisse dire. Normal, je déteste les abdos. Dès que je commence, ça me donne envie de vomir. En fait, je ne suis pas fan du sport en général. J’ai bien tenté la salle, mais rien que de voir toutes ces minettes en tenue sexy qui se pavanent devant moi, ça me rend malade.
Mes jambes ! Ah, elles me portent, mais c’est bien tout ce qu’elles savent faire. Elles ne bronzent pas, merci la peau des rouquines. Donc, adieu les jolies gambettes fuselées, hâlées, qui font rêver les hommes l’été.
— Qu’est-ce que tu fais ?
Mélusine est appuyée contre le chambranle de la porte et me regarde, l’œil narquois. J’entends Enzo qui galope dans le couloir. Il passe en coup de vent devant ma chambre. Mélusine le rattrape et lui répète de faire attention dans l’escalier. Ce garnement finira par se casser quelque chose à force de sauter les marches deux par deux.
Je soupire. Qu’est-ce qu’un homme va bien pouvoir trouver de beau chez moi. Rien qu’à l’idée de penser aux mains de Morgan sur mon ventre, j’ai honte.
Une larme s’échappe et coule sur ma joue. Je l’essuie rageusement. Depuis cette fichue dépression et les médicaments qui vont avec, je ne reconnais plus ce corps. Pourtant, c’est le mien, mais il m’a trahie et je lui en veux à mort.
— MarieSophe ?
À nouveau, Mélusine est postée dans l’encadrement de ma porte.
— Je voulais te demander si tu étais prête pour…
Elle ne finit pas sa phrase et s’approche de moi. Elle passe un bras autour de mes épaules.
— Tu me racontes ?
— Il n’y a rien à dire.
Elle soulève son tee-shirt et me désigne le bourrelet qui est apparu et n’a pas disparu après la naissance de son fils.
— Ce n’est pas pareil. Tu ne veux pas d’homme dans ta vie.
— C’est ce que tu crois et ça t’arrange de le croire.
Immédiatement, je pense au papa d’Héloïse, mais elle ne me laisse pas parler.
— Alors, Morgan et toi ?
— Il n’y a pas de Morgan et moi. Il m’a volé un baiser point.
— Et ?
— Il paraît que je suis la femme qu’il attendait, c’est Saverio qui me l’a dit.
Je lui raconte.
— Et ?
Elle m’agace à me pousser dans mes retranchements.
— On va retrouver Enzo ? Je n’ai rien à ajouter.
Elle me tire par la main.
— Quand vas-tu te décider à le laisser entrer dans ta vie ?
Je ne peux retenir les larmes qui coulent sur mon visage. On dirait un torrent dont les digues ont sauté. Je hoquète.
— Il s’imagine que je suis belle, mais… quand… il… va… me voir… Il… Oh, j’ai trop honte.
Je m’écroule sur le lit. Patiente, Mélusine me caresse les cheveux et attend que je me calme.
— As-tu essayé de lui parler ?
— De moi ? Tu es folle ou quoi ?
— Mais non, tu es bête !
Elle rit.
— Commence par lui tenir la main, le regarder. Fais en sorte que vous soyez tous les deux. Arrange-toi pour le frôler, le toucher. L’as-tu au moins respiré ? Connais-tu le parfum de sa peau ?
Elle me parle chinois, là. Jamais, je n’oserai faire ça.
Elle s’énerve.
— MarieSophe, tu n’as plus quinze ans. Lâche prise quand tu es avec lui. Ce soir, profites-en pour aller le voir chez lui. Je suis certaine qu’il aura bien un truc à cuisiner pour vous deux.
Enzo déboule alors dans la chambre.
— Tu viens ? Et toi marraine ?
Je lui ébouriffe les cheveux alors que sa mère répond à ma place.
— Marie-Sophie a autre chose à faire pour l’instant.
Mais elle se tourne vers moi et m’interroge :
— C’est toujours OK pour ta participation avec les enfants ?
Je fais oui de la tête. Elle prend la main de son fils et ils m’abandonnent.
Je fais une grimace à mon miroir. Dans Mary Poppins, le visage qui lui fait face lui rend. Ici, il ne se passe rien.
Je descends dans la cuisine et jette un œil par la fenêtre. Personne dans le jardin, mais je sens un parfum de confiture qui vient de chez Morgan.
Sans réfléchir davantage, je pars le rejoindre. Je l’aperçois alors qu’il touille consciencieusement les fruits. Il est torse nu, un torchon blanc ceint autour de la taille. Je l’observe. Ses cheveux trop longs bouclent sur son front, il chasse, agacé, une guêpe qui tourne près de lui. Il est bronzé et je ressens une attirance que je n’avais jamais perçue auparavant. Mélusine avait raison. Si je prenais le temps de le regarder… Il lève les yeux et m’aperçoit. Il me sourit. Je ne m’étais jamais aperçue que son sourire était aussi sexy, oui c’est le mot. Je me rends compte que c’est à moi qu’il adresse ce sourire et à moi seule. Il a une manière de me contempler qui me fait rougir.
Je m’approche. C’est de la confiture de fraises qui mijote. Le parfum me parvient et je ferme les yeux de plaisir.
— Elle est presque cuite. Tu voudras la goûter ?
Il attrape une petite assiette qu’il avait mise au frais, y verse une cuillerée de fruits et trace un trait au milieu. Les deux lignes ne se rejoignent pas.
— Parfait ! J’éteins tout.
Il est fier de lui. Je le vois à sa manière de se frotter les mains. Morgan est heureux avec rien. C’est ce qui fait son charme. J’aimerais bien lui ressembler.
Les pots sont alignés sur la table de jardin protégée d’une toile cirée.
— Tu veux m’aider ?
Il m’invite à le rejoindre.
— Goûte celle que j’ai faite hier.
Il enlève le couvercle, prend une petite cuillère et l’approche de ma bouche. Je la savoure cette confiture, surtout quand il passe un doigt sur mes lèvres pour effacer le surplus qui a coulé. J’attrape sa main. Nos yeux se rencontrent. J’oublie le miroir.
Bonjour toi 😉
Je viens te parler aujourd’hui puisque c’est lundi et que c’est le jour de la lecture, de mon dernier livre lu. Il s’agit de Dis, t’en souviendras-tu de Janine Boissard. Connais-tu cette auteure ? Elle est celle qui a écrit L’esprit de Famille, La femme en blanc…J’aime bien sa plume. Ses phrases sont courtes, elle va à l’essentiel avec beaucoup d’humour. Un des derniers que j’ai lu est Voulez-vous partager ma maison ? Les dialogues de ses personnages me font souvent sourire. Mais passons à celui que je viens de terminer.
Aude a 23 ans, elle est l’épouse d’un parfumeur connu à Grasse. Et voilà que ce matin, elle se retrouve à l’hôpital, privée d’une partie de sa mémoire. Elle apprend qu’on l’a retrouvée, inanimée, sur un chemin désert. Non loin, la voiture de son mari, portières ouvertes, vide. Quel leur est-il arrivé?
Avec l’aide d’un psychiatre, elle va tenter de recouvrer sa mémoire. Mais le veut-elle vraiment? Avec le retour de ses souvenirs, ne devra-t-elle pas faire face à une redoutable vérité?
Un suspense haletant et une belle histoire d’amour dans les paysages parfumés de la Haute Provence.
Aude a perdu la mémoire alors qu’elle a eu un accident. Elle a été retrouvée étendue auprès de sa voiture et son mari a disparu. Dès les premiers mots, je ressens l’angoisse de la jeune femme qui va rencontrer pour la première fois son psychiatre. L’absence de souvenirs la met dans un tel état de peur qu’elle garde au fond de sa poche un papier bien plié avec son nom, son prénom, son âge et son adresse.
Pourtant, sa mémoire n’a pas complètement disparu et même si sa mère a cru bien faire en lui accrochant sur le mur de sa chambre, toutes les photos qui la relient à son mari, Aude ne croit pas à ce bonheur avec lui.
Autour d’elle, une panoplie de personnages qui vont l’aider à se rappeler. Le psychiatre, l’orthophoniste concernant le milieu médical, puis sa belle-famille, beau-père en tête, qui n’hésitent pas.
Son frère, Basile, un homme bien présent, journaliste connu qui va lui faire prendre conscience que son mari n’était peut-être pas celui dont elle avait rêvé d’avoir pour compagnon. Et puis Rémi, le meilleur ami de Basile, journaliste comme lui qui lui a laissé un message lorsqu’il a appris pour l’accident. Rémi…
Pas à pas, elle va retracer ce qui s’est passé et tenter de retrouver les liens avec ce mari, parfumeur de renom, disparu, mais qui ne lui manque pas tant que ça. Pourquoi donc ? Lorsque des bribes de souvenirs lui reviennent, elle prend peur. Courageuse, elle retourne chez elle pour questionner le personnel de la grande maison dans laquelle elle habitait avant l’accident. Autant Evangelos est ravi de la voir, autant la gouvernante Marthe la toise. Mais que cachent donc ces personnes ? Pourquoi Aude pense-t-elle toujours à la première femme de son mari, Béatrice, morte dans des circonstances particulières ? Qui pourrait l’aider ? Peut-être les parents de la disparue ?
À elle de découvrir la vérité et lorsqu’elle réalise qu’elle attend un bébé, elle est stupéfaite et anéantie. Elle se rend chez une gynécologue… l’examen se passe mal et le médecin l’alerte…
Le puzzle se met en place, Aude cherche des réponses. Des souvenirs lui reviennent… ce qu’elle entrevoit, elle ne pourra pas le garder pour elle. Quel va être son choix ?
Je te laisse à ta lecture et une fois de plus, je salue le talent de Janine Boissard dont les mots justes me rendent toujours admirative devant sa plume, le suspense reste intact jusqu’à la dernière page.
Et toi connaissais-tu cette Auteure ? Que lis-tu en ce moment ?
La semaine prochaine, je te parlerai de Après les ténèbres de Martine Delomme.
Bonjour toi 😉
Je partage avec toi la suite de Marie-Sophie.
Je n’en reviens toujours pas. Archibald a dégoté un four à pain à bois et le local qu’il est en train de remettre en état. La boulangerie qui va ouvrir fait la une de la gazette. Les habitants sont ravis de ne plus avoir de kilomètres à faire pour avoir leur baguette fraîche.
Il n’y avait pas eu de repreneur lorsque le propriétaire était parti à la retraite. Pourtant, il avait publié une annonce sur TF1et SOS village, mais ça n’avait pas trouvé grâce aux yeux de quelqu’un. Finalement, ça tombe bien pour Archibald. Celui-ci remet tout à neuf et il arrive avec toutes ses idées. J’espère de tout mon cœur que ça va marcher. Mon ami n’est pas basque et parfois, ce n’est pas facile de s’intégrer. Archibald pourra compter sur Morgan, connu comme le loup blanc.
Le boulanger, Gérard, est venu lui donner un coup de main et discuter avec lui. Il est en admiration devant Archibald qu’il trouve bien courageux. Jamais, il n’aurait pensé qu’il aurait pu quitter une affaire qui marche pour s’installer dans un endroit, certes sympathique, mais dont il ignore les coutumes et les habitudes.
Il a assuré à mon ami qu’il lui ferait sa publicité. Il était apprécié de ses clients, il pouvait compter sur lui pour parler de lui à des kilomètres à la ronde. L’expression m’a fait rire parce que pendant des kilomètres, il y a des prés verts et des vaches.
Archibald ne compte pas s’arrêter là, il a décidé plus tard de faire aussi une tournée pour les habitants qui ne pourraient pas se déplacer. Il y a un certain nombre de personnes âgées ici. Pépé Charles a approuvé cette idée. Il lui a même dit qu’il pouvait compter sur lui pour conduire son camion. Je ne savais pas que Charles avait son permis pour ce genre de véhicule. Il parait que le B ça suffit s’il ne pèse pas plus de 3,5 t. Je pensais juste à une fourgonnette, mais Archibald parlait d’un Food truck.
Mélusine a aussi réussi à convaincre d’autres mamans de se retrouver avec leurs enfants non scolarisés. Elle a fait la connaissance de Madeleine et Julia. Toutes deux ont une petite Juliette pour la première et un Alexandre de l’âge d’Enzo pour la seconde. François, lui, est seul pour élever sa petite Héloïse.
Pour l’instant, c’est la mairie qui met à leur disposition une salle. J’y suis allée faire un tour, elle est bien tristounette cette pièce. Avec Mélusine, nous avons demandé au maire s’il était possible de la repeindre avec des couleurs plus gaies. Il a refusé ! Elle peut servir à d’autres associations.
François qui tient une maison et table d’hôtes a proposé que ça se fasse chez lui une fois par semaine. La pièce qu’il offre est très cosy avec une petite banquette vieux rose et des rideaux assortis aux fenêtres, le mur en lambris réchauffe le tout. Quand nous y sommes allées, Mélusine et moi, nous avons été frappées toutes les deux par l’ambiance zen qui y régnait. C’est un endroit parfait pour les enfants.
Aujourd’hui, j’accompagne Morgan au marché. Il vend régulièrement son miel et les légumes qu’il cultive dans son jardin. Je charge les cagettes dans sa camionnette et en me retournant, je me trouve face à lui et contre lui.
Je ne sais toujours pas ce que je ressens pour lui et Archibald qui s’installe ici n’arrange rien. Je crois que je les aime tous les deux, certainement pas de la même façon, mais je ne veux pas faire de peine ni à l’un ni à l’autre.
Morgan me relève le menton et plonge ses yeux dans les miens. Sans crier gare, il pose ses lèvres sur les miennes. Puis, il repart chercher la dernière cagette de légumes. Ce fut tellement rapide que j’ai pensé avoir rêvé. Je reste plantée devant le coffre ouvert. C’est lorsque je le vois revenir que je me bouge.
— On y va ?
Morgan s’installe au volant et démarre. Je grimpe à côté de lui et je ne peux m’empêcher de lui demander :
— Pourquoi tu as fait ça ?
— J’en avais envie depuis longtemps et si je ne fais rien, tu ne vas rien tenter. Tu m’en veux ?
Je suis tellement surprise par sa réponse que je ne sais pas quoi dire. Est-ce que je lui en veux ? Un peu quand même. De quoi se mêle-t-il ?
Je lui jette un regard en coin. Il fixe la route.
— C’est vrai quoi ! ajoute-t-il.
Je n’ose pas lui demander ce qui est vrai. Me voilà bien.
Nous arrivons sur la place du marché et j’aperçois Archibald devant son local qui commence à prendre une belle allure. Son enseigne Au fournil d’Archi écrit sur une baguette en fer forgé, style girouette, lui ressemble, simple et efficace.
Dès qu’il nous aperçoit, il vient à notre rencontre. Suis-je amoureuse de mon meilleur ami ?
Bonjour toi 😉
Comme la Saint-Valentin est très proche pour ne pas dire que c’est demain 😉, j’ai choisi une citation sur l’amour toute simple.
Aimer c’est savoir dire je t’aime sans parler
Victor Hugo
Bon dimanche avec cette jolie citation d’Alfred de Musset : Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne.
Bonjour toi 😉
Aujourd’hui, je te propose la chanson de Florent Pagny Savoir aimer ❤. Quand j’écoute les paroles, je reste sans voix et l’hypersensible que je suis sens aussitôt l’émotion me submerger.
Rien que le début, savoir sourire à une inconnue qui passe et n’en garder que la trace du plaisir, tu te rends compte de ce que ça veut dire ? Et ça continue avec le sans rien attendre en retour . Quand tu aimes, tu n’attends rien et tant pis si ce n’est pas réciproque. C’est ça l’amour, ça fait mal parfois, ça laisse des traces indélébiles. On peut avoir avoir le cœur brisé par amour et ne pas s’en remettre.
J’ai la chance d’avoir trouvé le grand amour, l’unique, celui qui m’accompagne depuis toute petite. Oui, mon histoire n’est pas banale, j’avoue, et mes enfants nous disent qu’elle est belle notre histoire.
Je vous laisse avec Pagny, il en parle mieux que moi. Bon samedi en chanson.
Savoir sourire À une inconnue qui passe N'en garder aucune trace Sinon celle du plaisir Savoir aimer Sans rien attendre en retour Ni égard ni grand amour Pas même l'espoir d'être aimé Mais savoir donner Donner sans reprendre Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre Aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste Sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Savoir attendre Goûter à ce plein bonheur Qu'on vous donne comme par erreur Tant on ne l'attendait plus Savoir y croire Pour tromper la peur du vide Ancrée comme autant de rides Qui ternissent les miroirs Mais savoir donner Donner sans reprendre Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre Aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste Sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Savoir souffrir En silence sans murmure Ni défense ni armure Souffrir à vouloir mourir Et se relever Comme on renaît de ses cendres Avec tant d'amour à revendre Qu'on tire un trait sur le passé Mais savoir donner Donner sans reprendre Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre Aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste Sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Apprendre à rêver À rêver pour deux Rien qu'en fermant les yeux Et savoir donner Donner sans rature Ni demi-mesure Apprendre à rester Vouloir jusqu'au bout Rester malgré tout Apprendre à aimer Et s'en aller Et s'en aller Et s'en aller Et s'en aller
Que du bonheur à toi 💖
Arsène et Claudio avaient fait appel à leur équipe pour que le matériel soit installé dans le jardin de Cléo. L’école n’étant pas encore terminée, ses parents travaillaient, elle était seule. Elle ne leur avait rien dit. Elle espérait qu’il ne reviendrait pas de la journée.
Elle consulta son texte. Quelques lignes à retenir ne lui faisaient pas peur. Claudio lui avait préparé en quelques minutes. Ce n’était pas ce qui était prévu, mais il voulait connaitre les réactions de la jeune femme devant les mots écrits. S’il ne s’était pas trompé, elle allait crever l’écran.
Pourquoi tu m’as fait ça ? Je te faisais confiance, tu étais ma meilleure amie ! Aller raconter des inepties sur moi, tu le savais que ce n’était pas vrai. En fait, tu es jalouse, tu l’as toujours été et moi je n’ai rien vu.
Un jour, je t’avais dit…
Alors que la caméra filmait, Cléo s’interrompit. Elle renifla. De sa voix cassée par l’émotion, elle cracha :
— En fait, vous êtes pareil ! Vous avez lu les réseaux sociaux et vous allez vous en servir…
Elle renifla de plus belle, s’essuya les yeux pour ne pas montrer ses larmes, se redressa et déversa sa tristesse pendant que la caméra tournait.
— Quelle conne ! Je suis vraiment trop poire, j’y ai cru. C’était un coup monté, j’en étais sûre et je suis tombée dans le panneau comme une gourde. De toute façon, personne ne m’aime et tout le monde se moque de moi. Avouez-le que vous saviez que Guilaine Latin était ma pire ennemie, et que vous avez fait exprès de me dire que vous alliez la choisir et moi…
Elle hoqueta, la voix voilée encore davantage.
— Je suis pathétique ! mon intuition ne me trompe jamais, j’ai cru que pour une fois… oh laissez tomber.
Elle se leva, bouscula Brune et Claudio et s’enfuit, en larmes et furieuse d’avoir craqué.
Arsène coupa la caméra et murmura :
— C’est bon pour moi ! Vas-y Brune, je te fais confiance. Mais surtout… ne la casse pas davantage.
Brune ne la trouva pas. L’équipe remballa le matériel sans un mot. L’émotion de la jeune femme les avait retournés.
— Tu vois ! dit Claudio doucement, je ne me suis pas trompé. Cette fille est superbe.
Arsène ne répondit pas. Brune revenait bredouille. Cléa avait disparu. C’est alors que Pierre et Margareth Rose apparurent. Aussitôt, Arsène prit les devants et expliqua pourquoi ils étaient là.
— Cléo a accepté de tourner pour vous ? demanda Margareth. Je suis ravie.
Arsène la contempla. Cléo lui ressemblait, elle avait hérité de la couleur flamme de sa mère. Mais, il décela une étincelle dans les yeux de celle-ci qu’il n’avait pas vue chez Cléo.
— Avec mon scénariste, que voici (il présenta Claudio), nous avons repéré votre fille devant l’hôtel où elle travaille. Je vous rassure, elle n’a pas accepté immédiatement. Il a fallu tout l’art de persuasion de Brune, pour qu’elle veuille bien nous amener chez vous.
Monsieur et Madame Rose serrèrent les mains des deux hommes. Brune restait discrète derrière son père. Margareth reprit.
— Ma fille est très…
— Vous avez bien eu raison de la secouer, l’interrompit son mari. Je serais très heureux qu’elle s’émancipe un peu et qu’elle ne tourne pas en rond ici avec ses amis. Elle a vingt-cinq ans, que diable !
— Où est-elle ?
— Justement…
Arsène se tut.
— Je parie qu’elle s’est enfuie ! ça ne m’étonne pas d’elle, remarqua Pierre. En tout cas, vous avez mon accord, même si vous n’en avez pas besoin. Je suis certain qu’elle vous a fait le coup du père très papa poule, super protecteur, et tout le tintouin.
Arsène hocha la tête, mais ne répondit pas. Il ne voulait pas trahir Cléo.
— Je vous laisse ma carte, je repars demain. J’aimerais vraiment qu’elle accepte de participer à cette aventure. N’hésitez pas à m’appeler à n’importe quelle heure. Si vous n’arrivez pas à me joindre, un message suffira.
Le matériel remballé, la pièce avait repris son allure normale. Chacun salua les propriétaires et quitta les lieux.
Cléo était partie retrouver Martin. Il tenait un magasin de vélos qu’il réparait et qu’il louait pendant la saison. Dès qu’il la vit, en larmes, il abandonna ce qu’il faisait pour la serrer dans ses bras. Ils se connaissaient depuis la primaire. Cléo n’avait plus guère de secrets pour lui et sa sœur. Elle ne pouvait se passer d’eux plus d’une journée. C’était bien ce qui inquiétait Martin qui ne savait pas encore comment il allait lui annoncer qu’il avait une petite amie avec qui il pensait fonder une famille. Elle s’appelait Lucie et rêvait de s’installer avec lui. La boutique de cycles fonctionnait bien, Lucie souhaitait en tenir la comptabilité. D’autre part, elle était propriétaire d’une chambre d’hôtes qu’elle proposait et qui marchait bien. Le jeune couple était prêt. Mais Martin, hésitait, parce qu’il ne voulait pas rendre malheureuse Cléo.
Pour l’heure, il tentait de suivre ce qu’elle racontait et qui l’avait mise dans cet état.
— Je ne comprends rien, Cléo.
— C’est à cause de Guilaine.
Il fronça les sourcils.
— Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? Tu ne penses pas que tu pourrais tourner la page ? C’était il y a dix ans.
— Oui, mais tu vois, elle a failli avoir le rôle.
— Il ne t’intéressait pas, tu l’as assez répété !
— Je ne voulais pas qu’elle l’obtienne.
— Tout va bien alors ! Donc pourquoi tu pleures ?
— Parce que je me suis fait avoir !
— Encore ? Tu n’es pas le centre du monde, tu sais ! Pour une fois, tu ne peux pas croire à ta chance à toi ? Imagine que ce qu’il t’arrive c’est vraiment pour toi ? Cesse de jouer à la persécutée.
— Je ne vois pas pourquoi quelque chose de bien m’arriverait ! J’ai la poisse tout le temps ! Regarde où j’en suis à cause de cette foutue clé !
— Putain, Cléo, tu es belle, intelligente. Tu es adorable, pourquoi penser que tu es nulle ? Tu te fais des nœuds au cerveau pour rien.
— J’ai bien foiré mon poste à l’hôtel !
— Tu sais ce que j’en dis moi ? Tu aurais pu te défendre, ouvrir ta gueule un peu ! Tu veux toujours aider tout le monde pour qu’on t’aime, mais ça ne marche pas comme ça ! Noé t’a remercié de lui avoir sauvé sa place ? Non. Il s’est excusé ? Non. Merde Cléo ! Je te rappelle que tu as vingt-cinq piges ! Vis ta vie !
Elle le regarda, surprise.
— Mais qu’est-ce que tu as ? Toi aussi tu vas me lâcher ?
— Et voilà que ça recommence ! Cléo, tu es fatigante.
— Tu m’as souvent dit que je pouvais débarquer à l’improviste, que tu serais toujours là pour moi.
Il soupira.
— Oui, Cléo, c’est vrai.
— Alors ? Tu es comme un grand frère pour moi.
Ils ne virent pas arriver Lucie. Quand Martin s’en aperçut, son regard s’attendrit aussitôt et Cléo tourna la tête.
— Bonjour !
Cléo toisa la nouvelle venue. Une brunette, cheveux courts, casquette vissée sur le crâne, allure sportive. Elle fixa à nouveau Martin. En un quart de seconde, elle comprit.
Elle fit demi-tour et disparut. La fuite, c’était vraiment tout ce qu’elle savait faire.
À suivre …
Participer à un wordcamp c’est apprendre plein de choses notamment ce mot : Moodboard. Traduisez planche d’humeur. En clair, posez tout qui vous passe par la tête pour créer l’ambiance, l’atmosphère de votre roman.
Je le faisais évidemment, en prenant des notes, en cherchant des illustrations. Je partage mon cahier avec mes notes prises au vol, les idées, le début de l’histoire, la recherche des prénoms, leur physique, leur âge.
Voilà aujourd’hui ce que j’ai préparé pour le visuel qui va m’accompagner pour toute l’histoire et je l’enrichirai au fur et à mesure. Avouez qu’il a un peu plus d’allure ! 😊
Je vous présente maintenant le cahier qui va accueillir toute l’histoire de Cupidonetmoi.com jusqu’à son déroulement, c’est à dire, jusqu’à la publication, la mise en page, la recherche de la couverture, les propositions de correction… 45 jours intenses ! Je vous dis !
À très vite …