À tous coeurs

Bonjour toi 😉

J’ai retrouvé ce texte que j’ai remis en forme et qui avait participé sur Short édition. J’étais allée en finale quand même ! 💖

Ma plume a peut-être progressé depuis, mais l’esprit romantique y est toujours. Il date de 2017.

Quand la jeune femme entra dans le bar, le courant d’air surprit l’homme attablé devant un café croissant.

— Vous êtes blessée ?

— Pas du tout, je me suis cognée au lampadaire.

— Quel lampadaire ?

— En face !

— Je suis médecin, laissez-moi voir votre blessure.

— Vous ? Médecin ?

Elle éclata de rire.

— Vous n’en avez ni la tête ni l’allure !

— Ah bon ?

Nicolas vexé lui tourna le dos. Il allait retrouver son café quand faisant volte-face, il demanda hargneux :

— Quelle tête devrais-je avoir selon vous ?

L’inconnue le détailla, tandis que le barman, amusé, tendait une serviette pour qu’elle essuie de son front le sang qui coulait.

— Cheveux en bataille, jeans et chemise de travers, mal rasé, hum ! je vous verrais bien… en jardinier !

Elle pouffa en s’essuyant le front.

— C’est sympa pour les jardiniers ! je suis médecin en vacances, ça vous va ?

— Un chocolat et un croissant, demanda-t-elle au serveur en s’installant au comptoir.

— Quelle gamine !

— Merci, flattée vraiment !

Elle picorait le croissant en attendant sa boisson. Lui, ne la quittait pas des yeux : brune, cheveux longs dénoués, écharpe enroulée autour du cou, jupe courte, bottines, blouson. Elle était classe. Il n’aimait pas sentir son cœur s’emballer en la regardant.

— Je vous plais ?

— Pas mon genre !

Il l’abandonna, retournant à son petit déjeuner.

Son chocolat servi, elle remercia d’un signe de tête, saisit sa tasse et le reste de son croissant, puis s’installa sans vergogne devant le médecin.

— Ne vous gênez pas surtout ! ronchonna Nicolas.

— Mélusine !

Elle tendit la main.

— Trente ans et organisatrice de mariages.

Devant le silence de son interlocuteur, elle insista :

— Et vous ? Prénom, âge ?

Dérangé par son audace, il avala son fond de café froid, se leva en bousculant sa chaise. Elle persista :

— La quarantaine ? Jules ? Gaston ? Léon ?

Elle s’amusait franchement et lui, il hésitait sur la conduite à tenir, elle l’agaçait prodigieusement.

— Nicolas… Un peu plus effectivement.

Il jeta un billet sur le comptoir et sortit. Mélusine termina tranquillement son chocolat en souriant.

— Alors, raconte !

Fred tarabustait son ami. En effet, Nicolas ne cessait de bougonner.

— Cette fille, je n’arrive pas à le croire, elle a un toupet ! je ne te parle même pas de son prénom, Mélusine ! un prénom pareil, ce n’est pas possible.

Il se tapait le front.

— Elle t’a ensorcelé ma parole ! riait Fred

— Même pas ! Elle est… elle m’a…

Nicolas arpentait son salon, furieux. Jamais il ne s’était laissé insulter de la sorte. Médecin, il était médecin ! Décidément, les vacances ne lui réussissaient pas.

Fred revenait à la charge.

— Comment est-elle ? Jolie ? Grande ? Blonde, brune ?

— Banale ! On ne peut plus banale ! Laisse-moi maintenant profiter de ma dernière soirée de congés. On sort ! je t’emmène chez Marco.

Mélusine terminait de se préparer, Viviane n’allait pas tarder à venir la chercher. Elle lissait ses longs cheveux noirs, quand son amie sonna à la porte.

— Prête ?

Une pétillante rouquine lui tendait sa joue.

— Et toi ? Prête à sauter le pas dans deux jours ?

— Oui, oui et oui, mais ce soir, que toutes les deux hein ? On enterre ma vie de jeune fille. Où m’emmènes – tu ?

— Surprise !

Nicolas s’était changé, rasé et entrainait Fred dans le petit restaurant adopté depuis bien longtemps. Il expliquait à son ami :

— Marco m’a demandé de lui rendre un service. Nous allons nous amuser, tu vas voir ! C’est moi qui vais porter les plats, il n’y aura pas grand monde, juste un enterrement de vie de jeune fille, si j’ai bien compris.

— Toi ? Jouer au garçon de café ?

— Tu te souviens pour payer mes études de médecine… Ah, je reviens à mes premières amours ! ajouta-t-il nostalgique.

— Bien sûr que je me rappelle, tu te débrouillais d’ailleurs très bien.

— Ce soir j’enfile smoking noir, nœud pap et chemise blanche.

— Ah oui quand même, le grand jeu ! Et je dîne où, en cuisine ? demanda malicieusement Fed, moi qui pensais passer un bon moment tranquille avec mon meilleur ami…

En disant cela, ils poussaient la porte du restaurant :

— Ah enfin ! Marco serra dans ses bras Nicolas, tu me sauves la vie, va te changer, vite !

— Tu te souviens de Fred ?

L’accolade des deux hommes montrait qu’ils se connaissaient bien.

— Nico, je t’explique le déroulement, moi je reste derrière, toi tu fais comme on en a longuement discuté, le grand jeu ! Regarde la salle, n’est-elle pas belle ? Les deux amis jetèrent un œil.

— Elle n’a jamais été aussi bien décorée, répondit Nicolas

— Ce n’est pas moi tu sais, file te changer.

Marco traitait Nicolas comme son fils et oubliait souvent qu’il n’avait plus vingt ans, il l’avait vu pourtant réussir ses examens les uns après les autres, année après année.

— Fred, je t’installe sur la table du fond, essaie de te faire discret pour ne pas déranger les… Ah, justement les voilà.

Marco l’abandonna pour accueillir ses deux clientes. Fred croisa les yeux de la rouquine.

— On va s’amuser, je la sens bien cette soirée ! pensa-t-il en se frottant les mains.

— Prenez place ici, cela vous convient-il ?

Marco avançait les chaises et débarrassait de leurs manteaux ces jolies donzelles. Viviane et Mélusine s’installèrent en souriant.

— Vous avez fait un travail remarquable, reprenait le restaurateur, ma petite salle n’a jamais été aussi belle. Cette ambiance cosy, avec bougies, fleurs et rideaux, j’avoue, je suis surpris !

— Merci, répondit Mélusine, je suis heureuse que cela vous plaise, mais votre pièce s’y prêtait tellement bien. Avez-vous trouvé la personne qui va s’occuper de nous ?

— Bien sûr, par contre… Marco hésita, un client inattendu s’est invité et je n’ai pas pu refuser de le servir, voyez-vous un inconvénient à ce qu’il soit installé, là-bas au fond de la salle ?

Mélusine fronça les sourcils, mais Viviane intervint :

— Pas de problème, ce monsieur ne nous dérangera pas.

Elle adressa un clin d’œil à son amie et Mélusine s’inclina.

— Alors, je vous laisse.

Nicolas changé, consultait le menu.

— Elles sont arrivées, dit Fred.

Marco revenait vers eux.

— Fred, tu pourras t’installer au fond.

Il hocha la tête et se sourit dans le miroir qui lui faisait face en pensant que la soirée allait être vraiment pleine de surprises. Il entra dans la salle, passa à côté des jeunes femmes et les salua poliment.

— Je vous souhaite un excellent appétit.

Il s’avançait vers sa table quand Viviane l’interpella :

— Pourquoi ne pas vous asseoir plus près de nous ?

Mélusine stupéfaite donna un coup de pied discrètement à son amie.

— Pourquoi pas en effet ?

Fred revint sur ses pas et s’installa à la table voisine. C’est à ce moment que Nicolas fit son entrée avec le plateau de cocktails, suivi de Marco, qui apercevant Fred, fronça les sourcils, mécontent, mais Viviane intervint :

— Finalement, ce monsieur ne va pas dîner seul. Accepteriez-vous de vous joindre à nous ? Et elle lui adressa un clin d’œil.

La situation échappait complètement à Mélusine ; son amie, à deux jours de son mariage, draguait ouvertement un inconnu, et… lui, là, qui se disait médecin, serveur, il était serveur ! Le smoking lui allait bien, elle devait bien l’admettre.

Fred s’installa alors face aux deux jeunes femmes. Marco se tourna vers Nicolas statufié :

— Vos cocktails. Voulez-vous aller en chercher un autre pour ce monsieur ?

Nicolas fit demi-tour, trop heureux d’échapper au regard goguenard de la femme rencontrée le matin.

Fred s’amusait franchement. La rouquine semblait avoir complètement craqué sur lui :

— Vous êtes marié ?

Mélusine ne reconnaissait pas son amie. L’enterrement de vie de jeune fille virait au cauchemar, rien ne se déroulait comme prévu.

— Non.

Fred la dévorait littéralement des yeux. Le coup de foudre existe alors, se demandait Mélusine.

Nicolas revenait avec les trois cocktails. Vraiment un bel homme, se dit-elle. Celui-ci, impassible posait les verres sur la table. Fred lui jeta un clin d’œil amusé et le remercia.

— Vous n’êtes donc pas médecin ?

Fred surpris, l’interrogea du regard. C’était la fille du café, quelle coïncidence !

— Si, mais ce serait trop long à vous expliquer.

— J’ai tout mon temps apparemment, Viviane est occupée.

Elle désignait la rouquine qui semblait subjuguée par Fred.

— Viviane ?

Nicolas contempla son ami et grâce à leurs années de complicité, il comprit aussitôt le jeu de Fred. Ses yeux se posèrent alors sur Mélusine.

— Un enterrement de vie de jeune fille qui ne se passe pas comme vous le souhaitiez peut-être ?

Mélusine soupira et balaya la salle de la main :

— J’ai tout installé, j’ai tout prévu, je voulais que cette fête soit une réussite.

— Qui te dit qu’elle ne le sera pas ? demanda Viviane en riant, mais, vous vous connaissez ? Tu es plus amusante d’habitude, c’est ma soirée non ? À mon mariage !

Elle leva son verre.

Quand les deux hommes repartirent, bien après les deux jeunes femmes, Nicolas entoura les épaules de son ami et murmura :

— Sacré farceur, va !

C’était le grand jour et précédemment, Mélusine n’avait cessé de courir à droite et à gauche, elle voulait un mariage parfait pour Viviane. Elle la contemplait dans la psyché, elles avaient choisi la robe ensemble, un satin de soie couleur champagne. Elle ajustait la tenue, quand elle glissa à l’oreille de son amie :

— Pas de regret, tu es certaine ?

— Toi, tu penses encore à cette soirée…

— Hum !

— Tout va bien, je t’assure, et puis c’était un enterrement de vie de jeune fille pas vrai ? sourit malicieusement Viviane. Prête ? Toi aussi tu es magnifique, merci, merci du fond du cœur pour tout ce que tu as fait.

Mélusine haussa les épaules, attrapa la traine de la robe, embrassa son amie et la poussa vers la porte.

Viviane, Orpheline très tôt, sa famille se résumait à Mélusine. Elles montèrent toutes deux dans la voiture décorée et se dirigèrent vers la mairie.

— Mes parents seront là, glissa Mélusine, et du côté de ton chéri ? Tu n’as pas voulu me dire…

— Papa, maman, frère et sœur, cousins cousines et son témoin, ami d’enfance.

Elles arrivèrent devant le bâtiment. Un petit groupe attendait qui applaudit à l’arrivée de la voiture. Mélusine descendit pour ouvrir la portière.

— Et maintenant, lui glissa à l’oreille Mélusine, je ne gère plus rien, c’était ce que tu souhaitais.

Viviane sourit et sortit du véhicule sous les bravos et les cris. Mélusine chercha des yeux l’heureux élu qui aurait dû être là pour l’accueillir.

Nicolas s’approcha alors et saisit la main de la future mariée.

— C’est à moi que revient l’honneur de t’emmener. Viviane lui sourit. Mélusine sans mot dire, arrangea la robe de son amie devant la famille réunie. Un homme attendait en haut des marches. Mélusine vacilla. C’était Fred.

Quand la jeune femme entra dans le bar, le courant d’air surprit l’homme attablé devant son café.

— Je m’appelle Mélusine et je suis organisatrice de mariage.

— Nicolas, je suis médecin.

Ils éclatèrent de rire.

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

L’effet papillon…. C’est à cause de la clé…

Il paraît que le battement d’ailes d’un papillon peut engendrer une tornade à l’autre bout du monde.

Et si le réveil n’avait pas sonné ? Et si vous aviez manqué un rendez-vous ? Et si vous étiez en panne de GPS ? Et si…Et si….

Je vous propose de découvrir un extrait de ma nouvelle histoire en cours d’écriture que vous pouvez retrouver https://www.fyctia.com/stories/c-est-a-cause-de-la-cle

Résumé :

Cléo Rose 25 ans. Réceptionniste d’hôtel dans une petite ville touristique. Fille de directeur et directrice d’école, elle n’a pas voulu suivre leur parcours et a passé un BTS Tourisme. Diplôme en poche, elle a trouvé ce poste dans cet hôtel 4 étoiles grâce à la notoriété de son père, fils et petit-fils d’une famille connue de la ville. Arsène Maestro, 45 ans. Réalisateur très connu en quête de son héroïne pour son prochain film. Avec son meilleur ami et scénariste Claudio Copa, ils sillonnent les routes à la recherche du coup de cœur. Par un pur hasard, Cléo va croiser sa route à cause ou grâce à une clé perdue. De quiproquos en situations inattendues, Cléo et Arsène vont dérouler tambour battant le film qui va changer leur vie.

Extrait :

— Vise un peu la rouquine ! Là !

Claudio Copa montra du doigt la jolie fille qui se mettait presque à quatre pattes dans le caniveau. Scénariste et meilleur ami d’Arsène Maestro, le réalisateur de renom, il sentait l’adrénaline courir dans ses veines. Depuis des semaines, ils cherchaient tous deux l’héroïne du nouveau film de Maestro.

— Arrête-toi je te dis !

— Je vais trouver une place de parking, ne t’énerve pas.

— Regarde ! Elle est trop marrante avec ses immenses lunettes qui lui tombent sur le bout du nez. Et ses cheveux ? Tu as vu ses boucles ?

— D’accord, Claudio, j’ai compris, tu as craqué pour cette nana. Qui te dit qu’elle a une belle voix ?

— Baisse ta vitre !

— Mais…

— Baisse ta vitre, je te dis !

La rouquine en question commençait à en avoir ras le bol de ce client à qui tout était permis parce qu’il avait la bourse bien remplie. Ses lunettes glissaient à cause de la chaleur. Ses cheveux qu’elle tentait vainement de jeter vers l’arrière n’en faisaient qu’à leur tête grâce au vent qui venait de se lever. Elle prit sa voix professionnelle, celle dont ses collègues disaient qu’elle faisait penser à celle des aéroports qui annonçaient les vols.

— Je vous assure que Noé n’a pas pu perdre vos clés, il est bien trop perfectionniste.

Pourtant, elle se pencha pour les chercher au sol. Elle sentit le regard des hommes dans son dos. Sa tenue de réceptionniste avec sa mini-jupe serrée et son chemisier ouvert n’était vraiment pas top pour se mettre à quatre pattes dans le caniveau.

Une fois s’être bien rincé l’œil du spectacle, le client mal luné tâta à nouveau ses poches et éclata de rire.

— Vous avez raison, les voilà !

Il les lui glissa sous le nez et lui tendit la main pour l’aider à se relever. Ce faisant, elle avisa une Audi noire, vitre baissée. Elle apostropha l’homme qui la fixait.

— Vous voulez une photo ?

Claudio éclata de rire alors que Arsène fronçait les sourcils.

— Je ne suis pas sûr que…

— Va te garer ! C’est elle je te dis !

Cléo Rose reprit son poste à la réception ainsi que son sourire figé. Encore une heure, elle aurait terminé sa journée. À elle, le maillot et la plage, puis elle retrouverait Sidonie qui tenait la buvette de la paillote.

Elle enregistra les fiches des nouveaux arrivants, donna des clés, remplit les registres, répondit au téléphone pour les demandes de réservations. Elle ne se rendit pas compte que deux hommes, assis dans les fauteuils de l’accueil, la contemplaient.

Arsène Maestro s’imprégnait des gestes de la jeune femme. Il filmait déjà ses cheveux roux emmêlés, captait sa bouche aux lèvres pleines, découvrait ses yeux verts et sa taille fine. Pas très grande, elle pourrait correspondre au rôle principal de son long métrage, une comédie relatant la vie d’une fille qui n’a pas sa langue dans sa poche. En costume, elle serait magnifique. En effet, Ludivine, jeune femme de bonne famille ne voulait pas suivre la voie toute tracée dictée par son père, un vieux grincheux.

— Alors ? Murmura Claudio, n’avais-je pas raison ?

— Allons lui parler, on verra bien.

Ils attendirent que le dernier client soit parti avec ses bagages pour l’approcher.

— Bonjour !

Claudio entama la conversation le premier. Elle leva la tête. Les deux hommes reçurent en plein cœur le regard vert de deux émeraudes.

— Vous vous êtes bien rincé l’œil ? Ça vous a plu ?

Elle les avait donc reconnus. Arsène sourit alors que son scénariste rougissait. Il prit les choses en main. C’était toujours la même chanson, Claudio faisait le malin, puis il restait pétrifié et ne savait plus quoi dire. Devant une belle femme, il perdait tous ses moyens.

Il se présenta.

— Arsène Maestro. Excusez mon ami, il est parfois un peu…

Il hésita.

 — Lourd ?

— C’est le moins que l’on puisse dire.

Elle jeta discrètement un coup d’œil à la pendule. Plus que cinq minutes. Elle espérait que sa collègue n’allait pas être en retard. Avec un peu de chance, c’est elle qui pourrait s’occuper de ces deux pots de colle…

Extrait Noël à la maison des cœurs blessés

Petit extrait de Noël à la maison des cœurs blessés.

Vous pouvez trouver ma romance en version numérique ici

Ou en version brochée ici

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Une romance à déguster sans modération n’importe quand…

Romance Cupidonetmoi.com – Extrait

Léandre parut en jeans et torse-nu, ses boucles dégoulinantes sur ses épaules. Il se frotta énergiquement la tête avec une serviette. Il sentait bon le gel douche et Léonie avala difficilement sa salive. Il s’approcha d’elle pour voir ce qu’il avait à proposer comme boisson. Elle resta immobile très troublée par la promiscuité de l’homme qui s’affairait autour d’elle. Il posa la serviette sur le bord du comptoir et saisit une bouteille de vin blanc.

— Nous allons faire la fête, regarde, j’ai un moelleux avec du foie gras. Tu es partante ?

Il se tourna vers elle quêtant son approbation. Il sentit immédiatement la tension sexuelle qui s’installait. Elle le contemplait avec admiration et il ne fut pas certain qu’elle ait entendu sa question. Quand elle se rendit compte du silence pesant, elle rougit, se reprit et répondit :

— Parfait ! Je n’ai pas l’habitude de manger du foie gras comme ça.

Elle se détourna. Il posa la bouteille.

— Léonie ?

Elle se retourna trop vite et se colla à lui. Beaucoup plus petite que lui qui mesurait un mètre quatre-vingt-dix, sa bouche rencontra sa peau nue. Il la souleva et l’installa sur le comptoir.

— Ce sera beaucoup plus pratique, tu ne crois pas ? murmura-t-il de sa voix rauque.

Ils étaient tous deux face à face. Lui, toujours torse nu. Elle n’osait plus le regarder, son cœur battant la chamade. Que cet homme avait du charme ! Elle n’avait pas ressenti ça depuis des années, mais impossible de tomber amoureuse d’un agriculteur, ça ne collerait pas. Pourtant, quand il saisit son visage d’une main et que de l’autre, il fourragea dans ses cheveux, elle faillit lâcher prise.

La suite c’est ici

Cupidonetmoi.com

Nouveau concours sur https://www.fyctia.com/stories/cupidonetmoi-com ou vous découvrirez ma nouvelle histoire. Je vous joins le résumé ci-dessous :

Léandre Castillo est agriculteur dans une commune rurale. Ses seules passions sont ses vaches, surtout Rosalie qui a tendance à déprimer et à beugler quand elle se sent seule. Son meilleur ami, Marc Agosta ne rêve que d’une chose : lui trouver une femme.

Léonie Capdabelle est coiffeuse dans une petite ville. Sa clientèle, majoritairement féminine, l’apprécie beaucoup et n’hésite pas à faire appel à elle à n’importe quelle heure. Mariette Aglaé son associée et amie aimerait qu’elle soit plus disponible pour avoir une vie privée, qui est pratiquement inexistante.

La nouvelle application Cupidonetmoi.com est faite pour réunir les couples. Seul leur véritable nom est entré dans la machine, elle fait le reste. Son but : que chacun trouve l’âme sœur. Mais un jour, Cupidonetmoi.com beugue…

Nouveau roman

Une romance comme j’aime à les écrire :

« Je vous présente Georges Debastido, mon colocataire. Il joue aussi le rôle d’ami, de confident, et même d’amoureux quand ça m’arrange. Malheureusement, il ne sera jamais mon amant. Pourquoi ? Parce que j’ai trop de seins et pas assez de barbe ! Georges préfère les garçons. »

C’est du moins ce qu’il lui a toujours affirmé !

Lorsque Philippine, toujours vierge, rencontre Victorien Ambielho, elle voit en lui l’homme qu’elle attendait. Si elle n’hésite pas à franchir le pas, les regrets arrivent aussitôt.

Qui est réellement cet homme, ennemi juré de la famille Debastido, qui s’incruste dans la vie de Philippine et de Georges ? Pourquoi est-elle utilisée dans cette rivalité, en apparence, professionnelle ?

Seule la maison des cœurs blessés pourra permettre de trouver les réponses. Parfois, les miracles de Noël ne sont pas ceux qu’on attendait…

Sortie en mars

Lords et Ladies

Les sœurs de Romagne

Le comte Rodolphe et la Comtesse Sophie De Romagne ont deux filles. Adélaïde, vingt-cinq ans, qui n’a toujours pas compris que les années ont changé et que le temps de la noblesse est révolu. Héloïse, la cadette, qui va fêter ses vingt ans, et qui au contraire de sa sœur est bien une jeune de notre époque.

Adélaïde va se marier avec Geoffrey de Lamarlière. Est-il vraiment amoureux ? Que cache-t-il ?

Héloïse semble reconnaître le palefrenier Emilio qui s’occupe des chevaux du Comte. Qui est cet Emilio qui se fait appeler Emilio De rien du tout ? Rodolphe de Romagne paraît bien le connaître pourtant !

Entre l’une qui vit au temps d’avant et l’autre qui est bien une fille d’aujourd’hui avec un nom à particule, les répliques font mouche. Vont-elles trouver le bonheur ?

A suivre ici

Nouvelle romance en concours

N’oubliez pas le thriller Un héritage empoisonné est toujours en lice ici