
Blog en pause


Bonjour toi 😉
Regarde le chemin que tu as parcouru et sois fier-ère de toi. Pas besoin d’accomplir de grandes choses pour se sentir bien dans sa vie comme il n’est pas nécessaire non plus d’être immensément riche ou célèbre pour avoir le sentiment de s’accomplir (Agenda de Parole de sorcière).

Voici mon Bujo de la semaine 👇

Comme tu peux le constater, je reste zen. C’est pourquoi…
Ma décision est prise, je vais mettre pendant quelque temps ce blog en pause, tout au moins pendant ces vacances, parce que je ne vais pas être trop disponible.
D’autre part, je me suis rendu compte que l’histoire d’Elsbeth — Isobel prenait un chemin beaucoup plus obscur de ce que j’avais imaginé… ah ! ces personnages qui n’en font qu’à leur tête !
Et puis, Muguette… j’en parle, j’en reparle et je pense que c’est le moment pour écrire vraiment la suite et la fin. Pour cela, je sais qu’il y a beaucoup de travail et je ne pourrai suivre le blog et Muguette 😉.
Écrire est un plaisir tout comme la lecture et je souhaite que ça le reste…
Je te retrouve donc dans quelque temps… Tu sais que j’avais aussi prévu de participer au mois de l’écriture organisé par Kobowriting. Un mot par jour pendant tout le mois de novembre. Tu as tout le descriptif sur leur site ici, quand je te dis que j’ai un peu trop d’imagination😁

Bonjour toi 😉
Quand je te dis que j’aime les cahiers, je ne te raconte pas d’histoire alors que si, dans mes cahiers, il y a mes histoires. Celui-ci c’est celui d’Elsbeth-Isobel 👇. C’est ici que sont inscrits les noms de sorciers que j’ai inventés et qui me plaisent parce qu’ils sonnent bien à mon oreille et que je les imagine porter ce nom. Il y a plein de couleurs à l’intérieur, des flèches, des arbres généalogiques et mes idées.

Celui d’Héloïse et Stefano👇est toujours avec celui d’Elsbeth-Isobel puisque les histoires sont un peu liées, même si elles ne l’étaient pas eu début. D’ailleurs, quand je relis le commencement, ça n’avait rien à voir avec aujourd’hui. Là aussi, il y a la recherche du nom de sorcière de Charlie et toute l’histoire écrite à la main de la grenouille Gertrude alias la fée des eaux Nymphaïa. Ce nom a été choisi en 3e. J’avais fait des essais avec Nénupharia, puis Nymphaea pour devenir Nymphaïa. Je peux passer du temps pour trouver mes prénoms et je ne te parle pas des noms de famille quand il y en a 😁.

Celui-ci 👇 n’est pas un cahier d’histoires mais celui de mes priorités et guidances du jour piochées dans le guide de mon âme d’Isabelle Cerf.

Et celui-ci… est celui de Muguette 👇. Il y a plein de feuilles rajoutées à l’intérieur, les adresses des personnes à qui j’ai envoyé le premier volet, le travail de correction, de mise en page sur KDP, le résumé, la page de présentation… et l’histoire avec ses personnages et il y en a des rebondissements. Il y a les dates, parce que dans Muguette, il y a des flash-back, je traque les incohérences. Je compte les années pour voir si ça colle avec ce que je raconte… les arbres généalogiques, toutes mes recherches pour les noms de famille, ceux des rues, comment sont les maisons. Aucune ne se ressemble, elles sont à leur image. J’ai aussi le travail des jeux de mots parce que Muguette n’est pas quelqu’un d’ordinaire. J’ai des couleurs différentes pour m’y retrouver. Il y a les ratures, les idées prises au vol que je retranscris ensuite sur l’ordi.

Je ne pouvais pas ne pas parler de Marie-Sophie 😁 👇. Celui-là aussi est raturé. Le nom des amis de mon héroïne m’a donné du fil à retordre.

Il y en a d’autres encore, j’adore les cahiers. Je me rappelle : petite, j’en avais plein, des tout simples. Ado, j’allais me les acheter. Adulte, c’est au travail que j’en avais, surtout un, qui me suivait partout quand je changeais de service, je devais à chaque fois me réadapter. J’essayais de le choisir beau, mais il était le symbole de toutes mes galères.
Chacun de mes cahiers a une histoire au moment où je commence à écrire à l’intérieur. Il peut ne jamais se terminer comme au contraire l’être rapidement. Mes cahiers et moi, c’est une histoire d’amour qui dure depuis toujours.
Tout a commencé par mon journal, sur un vulgaire cahier d’écolier…
Et toi as-tu aussi des cahiers ou des carnets ?

Bonjour toi 😉
La pluie m’inspire 😉


Un p’tit coup de nostalgie ?

Bonjour toi 😉
Voici la suite de l’histoire de ma petite sorcière.

Isobel-Elsbeth n’en menait pas large lorsqu’elle parvint chez Straurius. Elle entrait rarement dans ses appartements.
Le bureau de mon père était sombre, même si la fenêtre ouverte sur le monde extérieur, d’où il pouvait tout voir à des lieux à la ronde, il restait inquétant. Lui-même avait revêtu son costume d’apparat et je ne pus m’empêcher de l’admirer.
J’avais dépêché Arthus mon fidèle compagnon à 4 pattes auprès de la grande prêtresse Isaulya. Il devait tout raconter sans rien omettre. Je pouvais lui faire confiance. J’espérais juste que ma mère n’était pas occupée ailleurs et qu’elle accepterait de l’écouter.
Quand mon père m’aperçut, il me tendit les bras. Les instants de tendresse étaient rares avec lui, il m’aimait et lorsque je sentais son cœur battre contre moi, j’étais au 7e ciel. Tout grand sorcier qu’il était, il avait un cœur lui aussi, j’étais bien placée pour le savoir.
J’avais bien pris garde de fermer mon esprit. Il se recula pour mieux me contempler et admirer ma tenue de future fée des eaux, je compris immédiatement qu’il me sondait et tendait de lire en moi.
Il me sourit et demanda :
— Qu’as-tu donc à me cacher que ton esprit est verrouillé à double tour ?
Comment ai-je pu imaginer une seconde que je pourrais le tromper ? J’allais répondre quand ma mère apparut, Arthus sur son épaule.
Elle me regarda avec fierté et je compris que mon chat avait bien rempli sa mission.
— Notre fille n’est-elle pas magnifique ?
Straurius lui saisit la main qu’il baisa tendrement.
— Tu as fait du beau travail et il ne saurait en être autrement.
J’aimais lorsqu’ils se tutoyaient. Je ne pouvais pas dire que ça les rendait plus humains, plus proches conviendrait mieux. Ils étaient tellement froids l’un envers l’autre quand Straurius présidait.
— Mais où est donc Héloïse ?
Il avait toujours le sourire et je m’en réjouis. C’est la grande prêtresse qui répondit et avec tout le respect qu’il lui devait, Straurius s’inclina.
— Elle était souffrante, Charlie, je veux dire Shearah se reprit ma mère viendra avec elle à la prochaine lune. Elle espère que tu comprendras.
Straurius se mit à marcher de long en large les mains derrière le dos en maugréant :
— Pourquoi ai-je l’impression que vous me cachez quelque chose ?
Il s’arrêta brutalement devant moi et posa sa main sur ma tête. Surprise, je n’eus pas le temps de verrouiller mon esprit, et je réalisais immédiatement qu’il avait tout compris. La fenêtre se ferma d’un coup sec.
— Comment avez-vous pu croire ne serait-ce une seule seconde que vous pourriez me tromper ? Vous me décevez Isaulya.
Les derniers mots s’adressaient à ma mère qui s’inclina devant lui.
— Shearah ne savait pas comment vous l’annoncer et…
Son poing s’abattit sur son bureau, son encrier se renversa sur son grimoire. D’un geste, il balaya la tache qui disparut, et le livre s’ouvrit à l’endroit que je redoutais tant.
— Approchez-vous et regardez… La grande sorcière Shearah n’a pas perdu de temps et surtout, elle n’a rien oublié.
Sa voix grondait, le vent s’était levé et les arbres se tordaient sous l’assaut de sa colère. Isaulya tenta de le calmer, mais d’un revers de cape, il disparut.

— Il va là-bas ? demandais-je d’une toute petite voix.
— Sans doute. Il perd tout contrôle quand il s’agit de ma sœur.
Une larme de diamant coula de sa paupière. Elle la cueillit sur sa joue. Subjuguée, je la vis l’embrasser et lui dire :
— Va et fais ce que tu dois faire.
La perle quitta sa main, s’éleva au-dessus du grimoire et se fondit dans la page ouverte… une femme s’y trouvait. Je n’aurais su dire son âge… elle n’en avait plus. Belle, elle l’était et serait condamnée à le rester à jamais. Elle avait failli, en trompant Straurius, son propre fils. Bannie pour l’éternité, elle devrait rester dans sa forêt et ne voir ni recevoir personne. Elle s’appelait Chalice. S’il était devenu le plus grand sorcier de tous les temps, il lui devait et pourtant, il n’avait pas hésité à la condamner quand il avait appris qu’elle avait accepté de perdre ses pouvoirs pour lui.
À suivre…
© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2024).
Bonjour toi 😉
Je partage avec toi le retour de lecture de ces enquêtes improbables 😉.

Un polar hors normes, avec un personnage principal aussi stupide que sympathique. « Son humour est aussi dépassé que sa vision du monde. C’est un inculte total. Il me parle régulièrement des Misérables d’Émile Zola et croit que Séoul est en Afrique. Rends-toi compte : il télécharge des défilés militaires pour les regarder le week-end ! En plus, c’est le gars le plus corrompu que j’aie jamais vu. Il est macho, sexiste et pour ce qui est de ses opinions politiques, il me donne envie de gerber… ». Voici ce que Yolande dit de son patron, l’improbable Mulford Sploodge, détective privé, mais surtout d’intelligence. Découvrez les 33 enquêtes du détective le plus stupide jamais inventé.
Polar ? Oui, mais complètement décalé avec un enquêteur qui même s’il agace le lecteur, voire même qu’il l’insupporte au plus haut point, ne peut le laisser indifférent. Quand Sylvain Gillet m’a envoyé un message pour me demander de chroniquer son livre (parce que je l’avais déjà fait auparavant et qu’il avait aimé) voir ici,/, j’ai accepté parce que j’aime sa plume même si parfois, elle me surprend et me fait sortir de ma zone de confort (c’est le moins que l’on puisse dire 😂).
D’accord, quand j’ai commencé ma lecture, je ne me suis pas sentie sereine du tout, parce que je ne savais pas du tout où l’auteur allait m’embarquer avec son enquêteur, nul, il faut le dire. Mais qu’est-ce que c’est que ce polar ?
Seulement voilà, l’auteur, je l’ai déjà lu, je connais son style et comme toujours, je me suis laissée prendre au jeu de ce Mulford Sploodge complètement loufoque, grivois, qui ne se prend pas du tout au sérieux, vulgaire, qui nage en plein délire à chaque enquête. Il aime les femmes, il pense qu’elles se pâment toutes en sa présence et c’est un euphémisme. C’est un homme qui ne doute de rien et il pourrait même avoir le rôle d’un super héros. C’est lui qui raconte ses enquêtes à sa manière, il a un problème de mémoire parce qu’il navigue entre l’ère 140 de l’année 23434 à nos jours.
J’avoue, j’ai ri et je salue bien bas les jeux de mots de l’auteur qui manie ça vraiment très bien. C’est un régal et j’ai parfois pensé aux sketchs de Raymond Devos.
En début de livre, Sylvain Gillet préconise à ses lecteurs qu’il serait bon de ne pas lire plus de deux enquêtes par jour, c’est un conseil de l’Organisation internationale de la santé psychique, parait-il ! Le ton est donné !
Extrait :
… Vous faites trente centimètres, vous êtes vert et longiligne, il semblerait que vous soyez un concombre…. Vous auriez dû vous adresser à un de mes collègues : Hercule Poirot.
— Il se noie actuellement dans une affaire plutôt trouble à Souppes-sur-Loing, une enquête qui pourrait le mener jusqu’à Lannion en Bretagne.
— De Souppes à Lannion donc…
— C’est cela… Vous avez un nom ?
— Vladimir Pourfairelavaisselle.
… Trois jours plus tard, l’enquête dite du Concombre pas masqué était résolue. J’avais invité mon client Vladimir à me rejoindre.
— L’homme qui vous suit partout s’appelle le docteur Yes.
— Mais que me veut-il ?
— Vous n’avez pas lu l’enquête précédente ? Cet individu est un passionné de yaourt. Vous êtes un concombre, Vladimir, ne voyez-vous pas le rapport avec le yaourt ?
…
Bonne lecture.

Bonjour toi 😉
Il est temps de se mettre en action. On a parfois tendance à remettre ce qui nous fait un peu peur. On se cherche des excuses : pas le temps, pas l’âge, pas les compétences, pas l’argent. À force de repousser, on finit par laisser passer sa chance !
Que serait le mois d’octobre sans citrouille ? Une pauvre Cendrillon sans carrosse . Symbole de transformation radicale et soudaine, la citrouille parle de nouvelles idées et (ou) de nouvelles expériences.(Agenda Parole de Sorcière).

Je partage mon Bujo de la semaine, toujours de bonne humeur. Bientôt, ce sera les illustrations d’Halloween, même si je n’en suis pas très fan.

Quoi de neuf cette semaine ? De la marche et du vélo. Pas de salle encore, je préfère profiter du beau temps et ne pas m’enfermer. J’ai remis quand même la veste 😏.
Au grand désarroi de Monsieur Chéri, c’est le retour de la Star Academy 😂. Comment ça déjà ? Hé oui, ça passe vite. Quand je suis revenue de Disney et que j’ai fait un détour par Fontainebleau, j’ai vu plusieurs fois Dammarie-les-Lys indiqué, aurais-je pu aller regarder le château ? Même si je l’ai fait remarquer à maintes reprises, Monsieur n’a jamais relevé 😂.
Nouvelle promo qui va devoir faire tout au moins aussi bien que celle de l’an dernier. J’avoue, alors que je m’étais promis de ne pas m’attacher en regardant le programme samedi soir, que les jeunes sont bons et intéressants. Je suis vraiment fan de cette émission.
Dimanche soir, MiniMaxi nous propose de voir Joker. Le second volet vient de sortir au cinéma avec le même acteur Joaquin Phoenix.
Si l’ambiance est plus que troublante et sombre, je salue la performance de l’artiste. Je n’irais certainement pas voir le 2, d’autant plus qu’il n’a pas une bonne critique. Dommage pour Lady Gaga qui lui donne la réplique.
Au jardin ? C’est tristounet ! Monsieur Chéri met tout en place pour l’hiver. Il a fait la dernière tonte et ramassé les feuilles (ce ne sera pas la dernière😉). Aux mangeoires, il y avait une dizaine de tourterelles. C’est amusant de les voir venir chacune leur tour. Une fois envolées, les mésanges débarquent. J’approvisionne chaque matin en graines de tournesol et un mélange de blé et maïs concassés et c’est le régal. J’entends le cri des tourterelles quand j’ai terminé de remplir, et j’aime à penser qu’elles s’appellent entre elles pour prévenir que le petit déjeuner est servi (comme dans Cendrillon).
Chaque soir, nous avons la visite de Gaston le Hérisson (peut-être est-ce une Gastonne 😁), mais nous ne savons toujours pas où il dort. Monsieur Chéri a l’envie d’installer une caméra pour découvrir qui déguste les croquettes dans la maison qu’il lui a fabriquée. Il s’amuse à mettre un brin de paille afin de voir s’il bouge de place et dans quel sens, sortie ou entrée ? Effectivement, quelqu’un vient bien dans l’abri, mais qui ou quoi ?
Comme tu peux le constater, je vis un peu au rythme de la nature.
Nous avons encore pu prendre un petit goûter dehors et qui était la première installée ?

Voilà pour cette semaine, et toi qu’as-tu à me raconter ?

Bonjour toi 😉
Te souviens-tu de ça ?

Nous y voilà ! Le mois d’octobre est entamé et il est temps de me pencher sur mes intentions 2024. Ai-je rempli le contrat ?
* Dessiner : Oui, oui, mille fois oui même si je n’ai pas fait ce que je pensais, notamment travailler sur les mangas ce que j’avais prévu. J’ai trouvé autre chose, mes petits bonshommes amusants qui parsèment de leur bonne humeur mon Bujo.
* Tarot : Je n’en ai pas parlé du tout, mais je me suis beaucoup documenté sur le sujet ainsi que sur les oracles, les runes, tout ce qui touche à la magie et j’ai lu pas mal de bouquins qui m’appelaient régulièrement. J’ai découvert des auteurs qui m’ont bien plu comme Flora Domingues @ mamaflorinha sur Insta, Magicultrice de Ariane Legale, mon agenda de Parole de Sorcière, Isabelle Cerf avec ses oracles, l’apprentissage du pendule, ses bouquins comme le guide du lightworker et le shadow work, Switch le journal d’une apprentie sorcière en bande dessinée.
* Sport : J’ai tenu le rythme. Je suis assez fière de moi.
* Muguette : 4e marche. Je peux dire que j’avance, doucement, mais j’avance. D’ailleurs, une publication de mes tribulations à ce sujet va paraitre d’ici quelques jours. Le dilemme est que si je reprends Muguette, mon blog est en pause ou du moins, je ne pourrai pas publier tous les jours. Il y a beaucoup de travail.
* Écrire : j’ai écrit tous les jours ou presque. J’ai tenu le journal de Marie-Sophie et je suis sur Elsbeth-Isobel ce mois-ci. En novembre, c’est le mois de l’écriture sur Kobo Writing Life. Un mot par jour et un petit texte à produire et j’ai envie de le tenter. Donc, oui le challenge écriture est respecté.
* Écouter : oui, la nature. Les gens ? aussi, mais…
* Lâcher-prise : Je ne pense pas y être parvenue vraiment et j’en arrive à la dernière marche :
* Confiance : C’était mon mot phare de l’année et ça l’est encore pendant ces derniers mois. J’avoue… je n’ai plus confiance. À la télé on te raconte n’importe quoi et on te fait des promesses jamais tenues, la violence est partout, les gens sont agressifs, je ne m’y retrouve pas dans ce monde que je qualifie souvent de pourri. Seule ma famille proche a toute ma confiance. Souvent, mes enfants me proposent d’aller dans telle ou telle association, histoire de me faire des « relations », impossible pour moi. J’en ai été dégoutée et depuis mon burn-out, je crains toujours de me faire avoir. Trop sensible, trop naïve, trop gentille, trop tout simplement, une véritable éponge, je prends tout au premier degré, je suis incapable de relativiser… bref ! Vais-je le garder pour l’année 2025 ? Ou le Lâcher-prise ? Quel challenge ! Tout n’est pas perdu 😉.



Bonjour toi 😉
Je célèbre l’automne à ma façon 😏🍁












Bonjour toi 😉
C’est mercredi et pendant le mois d’octobre, tu retrouveras ma sorcière chaque semaine. Ici est le dernier épisode.

Héloïse était dans le jardin quand elle aperçut un chat noir qui venait vers elle. La queue bien droite, il avançait nonchalamment, ses yeux verts plissés. Elle tendit la main pour le caresser, ilse frotta contre ses jambes en ronronnant.
— Tu es toute seule ?
Héloïse tourna la tête et découvrit, posé sur une corolle de fleur, un papillon ou ce qu’elle crut en être un.
— C’est toi qui me parles ?
Héloïse se pencha sur l’insecte.
— Mais tu n’es pas un papillon, s’exclama-t-elle.
— Chut ! Tu vas me faire repérer. Prends le chat dans tes bras.
Celui-ci se laissa faire quand Héloïse se baissa pour l’attraper, elle se retrouva aussitôt ailleurs.
— Tu m’as flanqué une de ces frousses ! tu ne pouvais pas le dire que c’était toi Elsbeth ?
Celle-ci contemplait Héloïse. Elle avait bien grandi, il émanait d’elle un charme certain. C’était normal que Straurius souhaite qu’elle devienne une véritable sorcière. Il était temps qu’elle apprenne ce pour quoi elle était née.
— Il faut que tu viennes avec moi.
Seulement, si Héloïse abordait l’âge de l’adolescence plus tôt que chez les humains, elle avait aussi pris du caractère et les histoires de magie ne lui plaisaient plus autant que ça. Charlie avait fait du bon boulot, sa fille ses sentait très bien dans son monde et n’avait aucune envie d’en changer.
Elle venait d’avoir dix ans et l’amitié avec Stefano s’était intensifiée. Le garçon avait maintenant douze ans et ma foi, elle le trouvait très beau.
Elsbeth qui avait hérité des pouvoirs de ses parents découvrit tout ça en peu de temps, car elle lisait en Héloïse comme dans un grand livre ouvert.
Elsbeth-Isobel en fut très peinée et imaginait déjà la colère de son père. Une sorcière était une sorcière et ne devait jamais le renier. Charlie était vraiment un cas à part, mais comment avait-elle fait pour que sa fille oublie tout. Pourtant, à chaque pleine lune, la jeune femme passait de l’autre côté et accomplissait ses rituels. Elsbeth-Isobel n’y avait jamais vu Héloïse.
— Je le répète que tu dois venir avec moi. Tu as devant toi, la future fée des eaux, si tu découvrais mon costume, tu…
— Ça ne m’intéresse pas Elsbeth, tu peux retourner dans ton monde. Les histoires dans les livres, j’ai passé l’âge !
Si la petite sorcière s’était imaginé l’appâter, elle en fut pour ses frais. Héloïse s’en allait sans un regard en arrière. Arthus, car c’était lui le chat noir, commença à faire sa toilette et de sa voix rocailleuse dit :
— Nous n’avons plus qu’à repartir… je ne sens pas de bonnes ondes.
— Que fais-tu ici ?
Elle se doutait bien que Charlie l’avait repérée. Elle ouvrit son esprit pour que Shearah comprenne ce que Straurius voulait. Elle en avait assez de devoir toujours plaider sa cause. Après tout si Héloïse avait fait son choix, elle n’allait pas l’obliger.
— Héloïse n’a plus de pouvoir.
— Mais…
Elsbeth-Isobel n’en revenait pas, ce n’était pas possible et d’un coup, elle comprit. Shearah soupira.
— L’adolescence arrive tôt chez les petites sorcières…
— Mon père…
Elsbeth-Isobel s’interrompit. Shearah lui posa sa main sur son épaule.
— Tu seras une très jolie fée des eaux Elsbeth-Isobel.
— Mais… vous êtes une grande sorcière… et… avec tout le respect que je vous dois, vous pourriez faire quelque chose pour Héloïse, elle…
Elsbeth-Isobel ne comprenait pas. Jamais une telle chose ne s’était produite dans son monde.
— Ton père avait raison, Héloïse aurait dû aller beaucoup plus souvent le rencontrer et suivre les rituels.
Elsbeth-Isobel eut peur. Une sorcière qui perdait ses pouvoirs était bannie à jamais et… celle qui l’avait engendrée aussi.
— C’est pour ça que personne ne doit savoir. La nouvelle lune arrive bientôt. Je viendrais et j’irais parler à… qui tu sais.

— Vous connaissez les pouvoirs de mon père et…
— Oui, mais si tu fermes ton esprit, il ne verra rien. Je suis une grande sorcière, ne l’oublie jamais.
— Mais… bredouillait Elsbeth, la personne que vous allez voir, elle est bannie elle aussi et je ne sais pas si…
— Moi, je sais. Pars maintenant et ne t’inquiète pas, Straurius sait qu’Héloïse ne viendra pas avec toi.
— Vous bravez mon père ! Personne n’a jamais osé le faire.

Elsbeth ne savait plus si elle devait l’admirer ou lui en vouloir. Elle se rappela alors les liens qu’elle avait découverts entre Shearah et Straurius. Soudain, elle eut peur. Elle comprit ce qu’allait demander Shearah. Straurius acceptera-t-il ? Reniera-t-il ses croyances pour elle ?
À suivre…
© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2024)
