Raconte moi ta semaine

Bonjour toi 😉

Pour avoir de vraies réponses, il faut poser de vraies questions. (Agenda parole de Parole de Sorcière).

En Chine, le piment rouge est considéré comme un fruit porte-bonheur. Il chauffe le corps quand on le mange, ainsi les Chinois pensent qu’il va réchauffer la vie de ceux qui le possèdent et que tout ira mieux.

Le Piment peut aider le jardinier. Il sert d’insecticide naturel : pilez du piment frais ou sec, mélangez à de l’eau dans un récipient dont le couvercle est étanche, car il faut le secouer. Attention aux yeux ! Filtrez le mélange et ajoutez de l’eau savonneuse pour qu’il se fixe sur les feuilles à traiter. Utilisez un arrosoir ou pulvérisateur pour le répandre sur les plantes. L’action détruit les parasites. (Mon agenda de sorcière — Marie d’Hennezel).

Le piment mord quand on le mord

La semaine avait bien commencé avec la piscine, la marche, le vélo (38 kms) et même un cinéma.

Monsieur Chéri et moi sommes allés voir le film d’Arthus, un p’tit truc en plus. Très beau film. Arthus et Clovis Cornillac sont extras, j’ai beaucoup aimé et on n’est pas du tout dans l’apologie du handicap, bien au contraire. C’est un film qui sonne juste, qui fait rire et pleurer. Je te le conseille vivement. Normal qu’il soit en tête du box-office !

Et puis… j’ai horreur des invités surprise, celui qui s’installe alors que tu ne l’as pas du tout convié à ta table, ni chez toi, ni nulle part d’ailleurs. Il déboule comme ça et te prend par surprise alors que tu ne t’y attends pas du tout et il faut faire avec. Il prend ses aises le bougre ! J’ai nommé le Enrico-Vid. Celui-là, je le connais bien (pas besoin de test). Je m’en étais pourtant bien protégée avec 3 injections qui m’ont fait à chaque fois une réaction XXL, je croyais m’en être débarrassée, tu parles ! Une sangsue, ce gredin. Et voilà qu’alors que la température extérieure affiche un +30°, moi j’enfile veste et pull, je grelotte, et je ne vaux plus rien. Une vraie lavette ! Juste la force de prendre une douche et je reste allongée sur le canapé, incapable de tenir les yeux ouverts. La nuit suivante est d’enfer, très agitée. Je sais que je me bats contre cet Enrico-Vid, je dois le chasser.

Monsieur Chéri est consterné. C’est le week-end du gala de danse de Lou. On prévient que MaLou est carpette, Lou rappelle, très triste. Il reste une journée avant le gala.

2ème nuit, plus calme. Je me réveille, je sais qu’il est parti, mais qu’il a laissé des traces. Je n’ai plus de fièvre.

Monsieur Chéri appelle son fils. Peut-être que Malou pourra venir, elle n’embrassera personne et se tiendra loin. Au moins elle verra le spectacle.

C’était trop beau. Lou était magique en papillon bleu sur le thème de la princesse et la grenouille. Elle est dans une belle école de danse et ça rappelle des souvenirs à MaLou. Elle n’arrête pas d’avoir les yeux qui coulent (peut-être un effet de l’Enrico-Vid ? 😉).

Ouais ! Il est parti le Enrico, mais il a oublié des trucs avec lui, le nez qui coule, la toux qui s’installe et je n’ai toujours rien avalé. Il y a un an, il m’a supprimé l’amour du chocolat. Depuis je n’en mange plus du tout, moi qui ne pouvais vivre sans une plaque dans le placard, terminé !

Bref, à grands maux les grands remèdes, Monsieur Chéri me fait avaler une boisson chaude au citron et miel. Remède tout simple et miraculeux qui me fait passer une très bonne nuit. Je ne suis pas encore tout à fait d’aplomb, la toux me prend encore par surprise, mais j’espère que cet Enrico-Vid ne reviendra plus.

En tout cas, comme toujours, Monsieur Chéri assure l’intendance, il tient la barre même s’il se fait du souci pour moi, et qu’il ne m’approche pas. Je crois que c’est ça que je regrette le plus !

Et puis, il y aussi la surprise au jardin. Celle-là, ni Monsieur Chéri ni moi ne l’avions vu venir. Elles ont fait ça en douce. Un couple de mésanges s’est installé dans la cabane face à notre chambre et nous entendons régulièrement les petits piailler et regardons avec plaisir le balai des parents.


Évidemment, qui surveille ça ?

Quelle semaine ! Et toi raconte-moi tout, j’espère que la tienne a été plus calme !

À très vite…

Agenda ironique de Juin – Les commères sont de sortie

Bonjour toi 😉

Déjà le nouvel agenda ironique ! il se passe chez Sabrina ici ou tout est bien expliqué 😁enfin je crois que j’ai compris 😂. Elle dit tout ça 👇

Je vous propose de mettre à l’honneur des gens ordinaires, (Normal people), leurs tracas, leurs tralalas, leurs tragédies comme il vous chante, un matin de changement ! Comédie musicale, extrait théâtral, composition florale… Vous choisissez la catégorie de votre épreuve !

Mais il faudra dans tous les cas, créer au moins une locution introuvable (à la manière de l’OULIPO) à partir d’expression et locutions déjà connues (ex : avoir la tête dans le guidon + la balle est dans ton camp = avoir la tête dans ton camp… ou la balle est dans le guidon…).

Et aussi 👇

Voici donc ma participation :

Les commères sont de sortie

— Dis-moi Germaine…

Voilà que ça recommençait ! Assises toutes les deux sur le banc de la place, face au bar-tabac presse et à la boulangerie, Alice et Germaine regardaient la vie des gens.

Non pas qu’elles n’en avaient pas, elles, de vies, mais dotées d’une langue de vipère indescriptible, enfin surtout Alice. Pour être de mauvaise foi, si si, de mauvaise foi, ça elles l’étaient. Il n’y en avait pas une pour rattraper l’autre et surtout rapporter n’importe quoi. Elles étaient les reines de la Rumeur, peut-être même que c’était elles qui avaient inventer le mot.

Que ce soit ici sur la place ou devant leur porte-fenêtre, elles ne cessaient de blablater. Elles étaient amies depuis… Houla, ma p’tite dame, depuis belle lurette. Quand on leur demandait, l’une, Germaine, répondait que c’était depuis le jour où le bouilleur de cru avait déballé son matériel devant l’église. Y a pas idée de distiller du whisky devant une église ! Mais si c’était du whisky, y avait qu’à voir l’Antoine qui rien qu’à le respirer, il était saoul comme une barrique.

L’autre, Alice, que ça datait de l’époque où elle avait le temps de bâiller aux chats, parce qu’y a pas à dire, les chiens ne font pas des corneilles, c’est bien connu !

— Dis-moi Germaine… c’est pas la femme d’Antoine là-bas ? Elle serait pas allée chez le coiffeur par hasard ?

Alice se penchait pour bien voir.

— Même qu’il va y avoir du rififi, regarde son homme, il a pas l’air d’aimer ça. A-t-on idée aussi de se faire couper les cheveux aussi courts et friser en plus, on dirait le caniche d’Albert, répondit Germaine.

— Tiens, le livreur qui porte des fleurs. Pour qui à ton avis ?

— Pas à toi en tout cas, ricana Germaine, ce qui eut le don d’agacer Alice.

— Toi non plus, tu n’as jamais reçu de fleurs que je sache, grinça-t-elle.

Ne jamais aborder ce sujet de discorde qui durait depuis des années. Depuis que… L’ Antoine avait choisi l’autre… Germaine et Alice étaient sur les rangs, mais il avait préféré la blonde, enfin elle était grise aujourd’hui… frisée, mais grise quand même.

— Quand même, il avait eu un sacré toupet d’offrir des perce-neiges, je savais pas qu’on pouvait en faire un bouquet. Et puis des perce-neiges en été, jamais vu ça !

— Normal, c’en était pas. C’était des narcisses.

— Ouais, ben il risque pas de tomber amoureux de son reflet, l’Antoine !

Elles s’esclaffèrent tant et si bien qu’elles faillirent tomber du banc. Elles ne virent pas débouler Antoine furieux, qui en avait ras le bol de voir tous les jours ces commères devant sa boutique. Il les apostropha :

— J’en suis reconnaissant, car je sais maintenant où regarder pour répondre à l’inévitable question […] ça va encore durer longtemps ?

Stupéfaites, les deux femmes dirent en même temps !

— Mais t’es pas tombé sur la tête toi ? C’est quoi cette phrase à dormir debout ? Fais pas ton malin, hein Antoine ! On le sait que t’es allé à l’école jusqu’au certificat !

© Isabelle-Marie d’Angèle (agenda ironique Juin 2024).

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Tu trouveras toute l’histoire ici. N’hésite pas à aller tout découvrir 💗.

Samy se posta devant Stefano, les mains sur les hanches.

— Tu veux ma photo ? l’apostropha-t-elle.

Puis elle éclata de rire devant les yeux écarquillés de Stefano.

— Ne me demande pas pourquoi je suis là, je n’en sais rien. Je ne sais même pas où je suis en fait.

— Tu es dans le bouquin d’Héloïse, je n’y comprends rien, murmura Stefano, et puis j’en ai marre de toutes ces histoires, je veux que tout redevienne comme avant.

Il se laissa tomber sur l’herbe et fixa l’horizon sans plus s’occuper de Samy. Elle le rejoignit et le silence s’installa.

Un cri haut dans le ciel les fit lever les yeux en même temps. Un aigle royal tournoyait au-dessus d’eux. Stefano soupira alors que Samy disait :

— Voilà Senu.

— Évidemment, tu le connais, j’aurais dû m’en douter.

— Arrête de râler. Si on m’a envoyé ici, il y a certainement une raison et il faut trouver laquelle. Je peux peut-être t’aider.

Alors Stefano raconta tout et Samy fit de même.

— Tu vois, nous ne sommes pas du même monde qu’eux, mais nous faisons partie de l’histoire.

— Pourquoi mon père n’est plus comme avant ?

— Peut-être que la grenouille lui a jeté un sort ?

— Moi, je crois plutôt qu’il est tombé sous son charme. Elle était trop belle quand elle s’est transformée. La fée Nymphaïa, tu connais ?

Ils ne virent pas que l’aigle s’était bien rapproché. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’eux.

— Non, je ne l’ai jamais vue. Elle n’était pas dans mon histoire.

— C’est une sorcière des rivières ou des eaux, je ne sais plus.

L’aigle se posa près d’eux et les fit sursauter. Samy se leva et prit Stefano par la main. Hypnotisé, il grimpa sur le dos de l’oiseau derrière la rouquine et enlaça sa taille. Senu s’envola. Stefano ferma les yeux.

La cascade coulait à flots et les fées virevoltaient autour d’elle. Nymphaïa était magnifique entourée de papillons.

Assise sur un rocher, elle profitait des gouttelettes pour se rafraichir. Une fée s’approcha d’elle et l’arrosa gentiment. Elles éclatèrent de rire et les sons cristallins se mêlèrent à la musique de l’eau.

— Comment était-ce dans l’autre monde ?

La curiosité de la fée fit sourire Nymphaïa. Elle savait que parmi ses comparses, certaines dont celle-ci, seraient ravies d’aller faire un tour de l’autre côté, mais elles craignaient la colère de Straurius et surtout la peur de ne plus pouvoir revenir, parce que même si elles mouraient d’envie d’aller voir ailleurs, elles savaient que l’autre monde ne serait jamais comme le leur, et elle ne le quitterait pour rien au monde.

— On raconte que tu as vu un bel homme et que tu aurais bien aimé le ramener. C’est vrai ? Qu’a-t-il de plus que nos lutins ou sorciers ?

Nymphaïa ne répondit pas immédiatement. Elle se souvenait de Joe. Qu’avait-il de plus ? Son sourire ? Sa voix ? Sa gentillesse ? Ici aussi, il y avait tout ça alors ? Peut-être et surtout le goût de l’interdit. Il était inaccessible, elle le savait bien. Il était l’homme de la grande sorcière Shearah. Pas touche ! Oui, mais, si elle repartait sous une autre apparence ?

— C’est une mauvaise idée, susurra sa comparse. Peut-être pourrais-je t’accompagner, ajouta-t-elle en minaudant ?

— Je dois réfléchir. En tout cas, ce sera amusant.

— Tu sais que tu ne pourras pas le ramener ici ?

Nymphaïa ferma les yeux et un sourire se dessina sur ses lèvres.

— Si, moi, je restais là-bas ? Shearah l’a bien fait, elle !

La petite fée battit des ailes, affolée.

— Tu ne peux pas faire ça. Qui s’occupera des rivières ? Tu en es la sorcière, Straurius t’a déjà punie parce que tu étais étourdie, alors imagine ce qu’il pourrait faire si tu disparaissais. De toute façon, il ne lui faudra pas longtemps pour se rendre compte de ce que tu mijotes.

— Oui, mais, si à ma place, Shearah revenait ? Sa sœur et lui seraient heureux, tu n’es pas d’accord ? Ne serait-ce pas une bonne idée ?

La petite fée s’envola en faisant non de la tête, en répétant qu’elle ne voulait plus rien savoir ni être mêlée à cette histoire.

Stefano sursauta. Il était complètement éveillé, Samy était allongée près de lui sur l’herbe. Elle se frotta les yeux à son tour.

— Tu as vu ? Elle va revenir et emmener mon papa. Il faut empêcher ça ! Tu vas m’aider ?

Elle lui tapa dans la main. Stefano n’était plus seul.

© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024).

À très vite…

Journal de Marie-Sophie

Bonjour toi 😉

J’ai adoré écrire ce chapitre 💗

Mélusine est en plein Boum comme elle dit. Ensevelie sous un monceau de tulle, elle travaille sur ma robe de mariée.

Quelque chose de simple, dans un ton d’écru qui irait à ma teinte de rousse. Mélusine m’a emmenée dans les boutiques de tissus et j’ai trouvé mon bonheur. Elle m’a ensuite proposé des modèles et nous nous sommes mises d’accord. Je voulais une tenue sobre qui me correspondait. Oui, mais Mélusine ne l’entendait pas tout à fait de cette oreille.

— Ferme les yeux !

Elle avait déboulé dans la cuisine et m’avait entrainé dans son atelier. Je n’avais plus eu le droit d’y mettre les pieds depuis plusieurs semaines, mais aujourd’hui, elle ne tenait plus en place, ma robe devait être prête et elle allait me la faire découvrir. Mon amie était fière, elle avait des étoiles plein les yeux, et attendait de voir ma réaction.

Alors, elle monta tout un scénario. Tout d’abord, elle me banda les yeux et me prit la main. Il y avait quelques marches pour parvenir à son antre. Elle me guida en riant.

— Promis, tu me dis si tu aimes, pas de blabla avec moi, s’il y a des choses qui te déplaisent, dis-le. Nous avons encore le temps pour rectifier le tir.

Elle avait réussi à me donner le trac. Elle était tellement heureuse. C’était sa première robe de mariée et qu’elle soit pour moi la rendait doublement fière. Archibald n’avait plus le droit d’aller à l’étage, il était banni. Il ne devait pas découvrir ma tenue, ça portait malheur, répétait-elle à longueur de journée. Il devait appeler quand il rentrait pour ne pas apercevoir des bouts de tissus ou des catalogues qui pouvaient le mettre sur la voie. Du coup, il arrivait tard et comme il partait tô, je ne le voyais qu’à la boulangerie, d’autant plus qu’il dormait dans sa chambre le plus souvent pour ne pas me réveiller lorsqu’il se levait.

Lui aussi avait ses secrets. Le dessert de notre repas, je n’avais pas le droit de poser des questions. C’était son domaine. Tout comme, je ne savais pas comment était son costume. Mélusine si, la chipie ! Elle m’avait expliqué qu’elle devait tout connaitre pour ne pas faire d’impair avec ma tenue, la couleur de sa chemise ne doit pas faire tache avec celle de ta robe, insistait-elle. Il était allé le choisir avec Saverio et sa femme, c’était ce que j’avais cru comprendre. D’ailleurs, Saverio me faisait des clins d’œil en m’assurant qu’il était à tomber, que j’allais être encore plus amoureuse. Comme si cela était possible !

— Tu es prête ?

Elle me défit lentement le bandeau.

— Tu peux regarder.

Je dus m’habituer à la luminosité avant d’apercevoir sur un mannequin, ma robe. Aussitôt, j’eus les larmes aux yeux. Elle était magnifique et Mélusine qui me connaissait bien avait respecté à la lettre mes vœux.

Je n’osais pas la toucher, tellement elle semblait aérienne. Le bustier en dentelle était d’une rare beauté, je n’aurais jamais pensé porter ça un jour.

— Tu essayes ?

Je quittais mon jeans et mon tee-shirt et Mélusine m’aida à la passer. Le tissu glissa sur moi et je me sentis aussitôt différente. Quand je me regardais dans le grand miroir, je ne me reconnus pas. Mélusine qui se tenait derrière moi vérifiait le tombé. La robe s’étalait à mes pieds sans être trop longue.

— Alors ?

Je ne pus retenir mes larmes de bonheur et la prit dans mes bras.

— Tu es une fée Mélusine, elle est magnifique cette robe.

— Sérieusement, elle te plait ? Je ne pense pas qu’il y ait de retouches. Tu te sens bien ? Elle ne te serre pas ? Tu es à l’aise dedans ?

Elle tournait autour de moi, des épingles dans la bouche, alors qu’elle n’en avait pas besoin.

— Tiens, je t’ai apporté tes chaussures. Mets-les, que je vois si la robe n’est pas trop longue.

— Et si elle est trop courte ? demandais-je malicieusement.

— Impossible, j’ai tout calculé.

J’ouvrais la boite et enfilais les sandales de la même couleur que la robe, elles avaient un petit talon et étaient découvertes.

— J’ai trouvé le vernis qui conviendra.

Je ne pus m’empêcher de tournoyer comme une gamine. Mélusine éclata de rire et tapa des mains.

— Que je suis contente ! tu vas être la plus belle des mariées !

Elle sortit un nouveau catalogue et me dit :

— J’ai pensé aussi à la coiffure que tu porteras. Comme tu es fan des nattes, regarde ce que j’ai dégoté. Si u veux, je peux trouver des petites fleurs pour te les piquer dedans.

Je découvrais une tresse torsadée sur le côté. J’avais les cheveux assez longs pour la faire, j’aimais ce côté romantique.

— Justement, je suis certaine qu’ils adoreront voir ça et je parie qu’ils garderont le secret. De plus, Archibald aime tes cheveux nattés, depuis le temps qu’il les connait, ajouta-t-elle en riant.

— Ce n’est pas pareil que mes deux nattes de chaque côté quand même, répondis-je le cœur en fête.

— Regarde, j’ai fait aussi le petit costume d’Enzo. Et…

Je n’avais pas remarqué un autre mannequin dans le fond de la pièce.

— Dis-moi ce que tu en penses.

Elle dévoila sa robe.

— Mais comment as-tu eu le temps de faire ça ?

Je m’approchais de sa tenue.

— Passe-la, je verrais comment ça rend toutes les deux.

— Elle n’est pas tout à fait terminée. Tu aimes la couleur ?

Sa robe longue était rose poudrée. Mélusine portait très bien les bustiers. Elle allait être magnifique elle aussi.

Nous entendîmes en même temps du bruit en bas puis une cavalcade dans l’escalier. Enzo déboula dans l’atelier. Bouche ouverte, yeux écarquillés, il réussit à dire :

— T’es trop belle marraine.

Puis, il ajouta en crachant par terre :

— Promis, je ne dirai rien à Parrain.

© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024).

Je me suis bien amusée à trouver les robes de mariée qui pourrait correspondre à Marie-Sophie ainsi que sa coiffure et ses chaussures.

À très vite…

Raconte moi ta semaine

Bonjour toi 😉

Il faut parfois beaucoup plus de courage pour admettre que l’on a besoin d’aide pour affronter ce qui nous fait peur. Ne crains pas de te tourner vers les gens qui t’entourent, il n’y a rien de honteux à demander de l’aide. (Agenda Parole de Sorcière).

Les Égyptiens vénéraient l’avocat, il était le guide des âmes des morts dans l’au-delà.

Les Aztèques l’utilisaient comme aphrodisiaque, ils l’appelaient l’arbre aux testicules.

Selon Scott Cunningham, le noyau d’avocat que l’on fait pousser dans un verre est en réalité un talisman porte-chance dans tous les pays tropicaux. (Mon agenda de sorcière — Marie d’Hennezel).

Je ne soigne pas la maladie, je soigne le malade — Hippocrate

Retour sur la semaine.

42 kilomètres en vélo ! il ne faisait pas encore très beau ni très chaud, mais c’était bien agréable. Que de parfums ! Ce n’est pas l’été, mais qu’est-ce que la nature embaume 🌻🌹, entre les jasmins et les chèvrefeuilles, c’est un festival de senteurs quand on passe devant des haies. Alors évidement, il y a aussi selon les heures des parfums de barbecues et de cuisine, mais pour moi qui possède un odorat particulièrement développé, je suis gâtée. Et justement grâce à ce nez, les souvenirs affluent au fil des odeurs. Du coup, la sortie en vélo devient un véritable bouquet de choses positives et les kilomètres sont avalés avec facilité.

Il y a eu aussi la piscine avec l’ouverture du bassin extérieur. Nous avons fait comme d’habitude la séance d’aquabike, puis nous sommes sortis. Alors, c’était très agréable même si la température extérieure nous a un peu surpris. L’eau était dans les 25-27° et le soleil était bien présent. Nous avions pratiquement le bassin pour nous tout seuls, puisque nous y allons dans la tranche horaire 12 h-14 h (le public est beaucoup plus calme 😂). Mais, j’avais oublié que le soleil chez nous est mordant… surtout quand on a la peau claire 😁, qui a pris un coup de soleil sur les deux épaules ? 😂, pas bien méchant, mais un peu rouge quand même. Sacré soleil ! Moi qui conseille à tous les enfants de bien se protéger avec de la crème, je te garantis que j’en ai entendu 😁.

La semaine s’est terminée avec deux sorties. Le samedi soir, c’était le festival breton et occitan dans notre village. Comme nous avons la chance d’avoir un château (pas encore rénové, mais l’extérieur est entretenu et c’est souvent dans la cour que les manifestations se produisent), nous sommes allés écouter et regarder les Bretons chanter et danser. J’avais emmené Oxybulle, ça lui faisait une jolie promenade, nous y sommes allés à pied. Je peux affirmer qu’elle n’aime pas du tout le son de la cornemuse 😂.

L’ambiance était sympathique, dommage qu’il n’y est pas eu trop de communication, il y avait peu de monde autre que les gens des associations.

Le dimanche après-midi, c’était au village voisin qu’il y avait une exposition de mobylettes. Reconnais-tu ça ?

Pour ma part, il me rappelle de bons souvenirs, notamment un pépé qui arrivait à la ferme de mes vacances tous les jours 💖. On l’entendait venir de loin. Le solex ! cela m’a fait tout bizarre d’en revoir un.

Voilà pour cette semaine ! Et toi ? qu’as-tu de beau à me raconter ?

À très vite…

Juin et Dictons

Bonjour toi 😉

Que penses-tu de la page de mon Bujo ?

Et voici quelques dictons pour ce mois qui commence :

Soleil de Juin luit de grand matin,

Temps trop humide en juin donne au jardinier chagrin,

Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien.

À très vite…