Bonjour toi 😉

Chapeau sable fin
Soleil chaud sur la peau
C’est l’été enfin
© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024)
C’est l’été, mon avatar s’est aussi mis en mode été 😎👓😁. Comment me trouves-tu ? 😁

Bonjour toi 😉

Chapeau sable fin
Soleil chaud sur la peau
C’est l’été enfin
© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024)
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Bonjour toi 😉
Pour les épisodes précédents c’est ici

Pas facile de surveiller son père 24 h/24 h. Ce n’était pas encore les vacances, Stefano ne pouvait donc pas être avec lui tout le temps.
Quand il était avec lui, il ne lâchait pas et Joe commençait à trouver ça bizarre et pesant. Ce mercredi-là, il se mit presque en colère.
— Mais enfin, fils, qu’est-ce que tu as à me suivre partout comme ça ? Tu as quelque chose à me demander ?
Stefano ne savait pas quoi répondre ce qui eut le don d’agacer son père.
— Écoute, j’ai du travail, je dois encore aller faire une course à la coopérative, et…
— Je viens avec toi.
— Non, je n’en ai pas pour longtemps et…
— J’aime bien aller là-bas, ça sent bon le grain.
Joe soupira et accepta. Pendant le trajet, ils bavardèrent de tout et de rien. Stefano aimait bien être dans le 4×4 de son père. Il n’était pas de toute première jeunesse, mais il s’y sentait bien et avait l’impression de dominer la route.
La coopérative n’était pas loin. Stefano suivit son Joe dans les allées et le surveilla quand il salua les personnes qu’ils connaissaient. Le gamin ne trouva rien d’anormal à ce qu’il discute avec les caissières.
Ils reprenaient le chemin du retour lorsque Joe reçut un appel, il devait passer chez un copain pour récupérer un outil qu’il lui avait prêté.
— Tiens, la voisine fait du stop ?
Joséphine, la femme de Mathurin, était sur le bord de la route et lui faisait signe.
Joe s’arrêta et Stefano baissa sa vitre. Joe se pencha.
— Un problème avec ta voiture ?
— C’est idiot, je n’ai pas fait attention, je n’ai plus d’essence. Mathurin va se moquer de moi.
Joe sourit et répondit que ça pourrait aussi bien arriver à Charlie, elle ne vérifiait jamais le compteur.
— Je vais te remorquer, j’ai une corde dans le coffre.
Il descendit et trouva ce qu’il cherchait. Il attacha son 4×4 à la petite voiture de Joséphine et lui proposa de prendre le volant.
Stefano les rejoignit. Le portable de Joe sonna, c’était Mathurin.
— J’arrive !
Il se tourna vers Joséphine.
— C’est ton mari, je n’ai rien dit, mais je dois passer chez lui. Il a un problème avec sa clôture et son âne s’est sauvé, je vais l’aider.
— Ne t’inquiète pas, je lui raconterai tout.
— Roule doucement.
Joe s’installa au volant et ils arrivèrent rapidement chez Mathurin. Joséphine expliqua son erreur, son mari la taquina et il entraina Joe pour redresser les grillages.
— Je viens vous aider.
— D’accord, nous ne serons pas trop de trois.
Joe se tourna alors vers son fils :
— Préviens Charlie, je ne voudrais pas qu’elle s’inquiète.
Stefano acquiesça et prit le chemin de sa maison. C’est alors qu’il aperçut la Clio de Joséphine arriver. Elle s’arrêta près de lui.
— Tu es tout seul ?
Stefano ouvrit et referma la bouche. Comment était-ce possible ? Joséphine aidait son père pour la clôture et elle n’avait plus d’essence. Quelque chose clochait !
Il fit demi-tour et partit en courant retrouver Joe. Mathurin était seul dans le pré à redresser le grillage.
— Où est mon père ?
— Parti chez l’âne.
Il aperçut alors sa femme qui venait à sa rencontre. Il se gratta la tête. Il était pourtant certain qu’elle venait de partir avec Joe.
— Attends petit !
Trop tard, Stefano courait à perdre haleine dans le champ. Dans le ciel, un aigle poussa son cri. Stefano le vit et s’époumona pour que l’oiseau l’aperçoive.
— Mais qu’est-ce qu’il t’arrive fils ?
Son père était devant lui tenant l’âne par le licol.
— T’es tout seul ?
— Non, regarde qui j’ai trouvé ? C’est grâce à elle que j’ai récupéré l’âne.
Samy, parce que c’était bien elle, fit un clin d’œil à Stefano.
— Tu le savais qu’elle habitait de l’autre côté du pré ?
— Elle est où Joséphine ?
— Elle a eu la trouille d’un chat noir, elle a décampé à une allure.
Joe éclata de rire ;
— Quand je vais raconter ça à Mathurin.
Justement, il arrivait accompagné de Joséphine.
— Merci Joe !
Le fermier attrapa son âne et l’entraina avec lui. Joe s’approcha de sa voisine.
— Je ne savais pas que tu avais peur des chats noirs, tu es superstitieuse ?
Joséphine haussa les sourcils.
— Dans tous les cas, tu cours vite dis-donc !
Joe s’en alla en sifflotant.
Les deux gamins derrière eux se regardèrent en riant. Dans le ciel, l’aigle poussa son cri. Ils levèrent les yeux. L’oiseau fit un arc de cercle puis disparut.

Arthus contemplait Nymphaïa. Il était face à elle et avait doublé de volume. Il crachait et feulait.
La sorcière maugréa :
— Pas la peine de faire ton malin, j’ai compris la leçon !
Arthus de sa voix caverneuse dit :
— La prochaine fois, je préviens Straurius.
— Il n’y aura pas de prochaine fois.
— Je te connais trop bien, Nymphaïa, tu tenteras encore ta chance, mais cette fois-ci tu ne t’en sortiras pas.
Straurius soupira. Il aurait été si facile de retenir Arthus et d’envoyer Senu ailleurs…
© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024)

Bonjour toi 😉
Tu peux trouver les épisodes précédents ici.

Il faisait un soleil magnifique quand Mélusine et moi ouvrâmes le food truck. Nous n’avions même pas eu le temps de déplier quelques chaises, que les clients arrivaient en papotant les uns avec les autres, en riant, en nous saluant avec joie et bonne humeur. Heureusement qu’Archibald avait fait le plein de pains parce qu’à voir la file de Basques qui s’avançaient vers nous, nous allions avoir du travail.
— Alors, ça approche le mariage ?
Cette question, je crois qu’il ne se passait pas un jour sans que je l’entende. Ils étaient curieux et voulaient tout savoir, mais je ne leur répondais pas. Ils ne m’en tenaient pas rigueur et je pense même qu’ils seraient déçus si j’en disais trop.
Je commençais à préparer les sandwichs alors que Mélusine prenait les commandes. Un autre sujet que mon mariage semblait les enthousiasmer. La grande bâtisse était vendue.
— De laquelle parlez-vous ? m’intéressais-je.
Plusieurs se tournèrent et montrèrent du doigt une belle maison de type on ne peut plus basque, aux volets rouges, qui terminaient la rue. Un parc la protégeait des curieux, mais aujourd’hui un ballet de camions s’agitait devant ses grilles.
— Elle a été vendue et les propriétaires sont arrivés. Ils doivent avoir des sous parce qu’elle a été bien rénovée.
— Elle en avait bien besoin.
— On ne les connait pas.
— Ils ne doivent pas être d’ici.
— Ils ne sont pas encore montrés.
— Peut-être qu’ils viendront se servir chez vous ?
— Tu parles, ils ne sont pas du même monde.
Mélusine et moi écoutions en souriant et en préparant rapidement leur commande. Je voyais mon stock de pains filer à vue d’œil. Soudain, le silence s’installa.
Surprise, je levais les yeux. Mélusine me donna un coup de coude. Nos clients habituels se poussèrent pour faire de la place. Un couple d’une cinquantaine d’années approchait, la mine avenante. Lui, en jeans chemisette, chapeau de cow-boy vissé sur ses cheveux bouclés noirs grisonnant, elle, en robe à bretelles, cheveux longs détachés légèrement striés de blanc. D’emblée, je les trouvais sympathiques. Ils saluèrent les habitants et effectivement, ils étaient les nouveaux propriétaires de la maison qui les faisait tant parler. Ils avaient vu qu’il y avait un food truck sur la place, pourquoi ne pas faire connaissance ?
Les Basques, méfiants, répondirent à leur bonjour du bout des lèvres et n’engagèrent pas la conversation. C’est Mélusine qui présenta nos produits.
— Vous venez toutes les semaines ? m’interrogea la dame.
— Heureusement, remarqua une cliente en riant. Comment ferions-nous sans le pain ?
— Il n’y a pas de boulanger ici ? demanda l’homme en enlevant son chapeau.
Je le regardais et il me fit penser immédiatement à Archibald. Ils avaient les mêmes yeux qui se plissaient. Surprenant !
— Il faudra que vous alliez au village voisin, le nouveau qui…
— Il n’est plus aussi nouveau que ça, ça fait bien deux ans qu’il est là maintenant, l’interrompit un habitué en tapant dans ses mains.
— C’est vrai que le temps passe vite.
— Qu’a-t-il donc de spécial ce boulanger ? demanda l’inconnue.
— Vous n’avez qu’à interroger la p’tite dame, répondit le Basque en me désignant. Ils vont se marier. C’est sa fiancée.
— Félicitations ! le couple me regarda en souriant et je ne pus m’empêcher de rougir.
— C’est sa meilleure amie, là, elle s’appelle Mélusine. Une vraie fée pour coudre. D’ailleurs, c’est elle qui lui fait sa robe de noces.
Qui a dit que les Basques n’étaient pas bavards ? À croire que les inconnus leur avaient jeté un sort, on ne pouvait plus les arrêter. Je les interrompis en demandant ce qu’ils voulaient goûter.
— Je vous fais confiance, donnez-nous ce que vous prendriez si vous étiez à notre place.
Je ris. Si Archibald était là, il répondrait qu’ils n’étaient pas sortis de l’auberge, vu que j’aimais tout ce qu’il faisait. D’ailleurs, mon portable vibrait, c’était lui. Je mis le haut-parleur pour mieux l’écouter.
— Je vais passer te faire un coucou, je dois aller chercher de la farine au moulin. Tu n’as besoin de rien ?
Ravie je regardais les personnes encore devant le food truck qui avaient compris et qui se filaient des coups de coude d’un air entendu, je remarquais aussi que le couple s’était assis et ne semblait pas pressé de rentrer chez eux.
Mélusine me fit signe qu’Archibald pouvait apporter son pain aux noix, il était parti le premier et si les nouveaux voulaient le goûter.
Dans dix minutes, il serait là et comme une gamine, j’étais heureuse. La matinée était passée vite. En l’attendant, je m’approchais des inconnus.
— Vous êtes de la région ?
— Pas du tout, répondit l’homme.
— Pourquoi ce choix alors ? demanda un habitant, surpris.
Il sourit.
— Je sais que vous appréhendez un peu les étrangers, mais… nous avons de la famille ici, et ma femme et moi avions envie de nous en rapprocher.
La camionnette d’Archibald arrivait, il klaxonna et les habitants le saluèrent en riant.
— Le voilà notre boulanger, vous voyez, ce n’est pas loin. Vous pourrez presque y aller en vélo.
Il s’approcha du food truck et déposa ses pains, salua Mélusine qui tendit sa joue, et vint vers moi. Je me décalais pour l’embrasser quand il se figea.
— Papa maman ? Mais qu’est-ce que vous fichez là ?
— Bonjour mon garçon ! Heureux de te revoir, dit son père en se levant.
Pas étonnant que je lui trouvais une ressemblance !
© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2024).
Je te mets ci-dessous la maison choisie pour mes inconnus (enfin pas si inconnu que ça finalement 😉).


Bonjour toi 😉
Avoir l’esprit ouvert permet la communication et l’échange constructif. On peut parfaitement échanger des points de vue en restant fidèle à soi-même. Lors de ces ouvertures, nos idées sont confortées ou parfois volent en éclat pour grandir dans de nouvelles théories. (Agenda Parole de Sorcière).
L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne — Pierre Desproges
Les anciens Grecs associaient les perles à la Déesse de l’amour et de la beauté, Aphrodite. Issue de l’écume, elle s’était secouée au moment de sa naissance, éparpillant des gouttes d’eau qui se sont transformées en perles.
Ils comparaient aussi les perles aux larmes des dieux. (Mon agenda de sorcière — Marie d’Hennezel].
La sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur.

Quand je regarde mon agenda de la semaine qui vient de s’écouler, je vois que j’ai fait peu de sport. Il a bien fallu que je récupère de l’invasion de ce virus 😁. J’ai quand même fait 22kms de vélo, quel plaisir de prendre l’air, et un peu de marche. La piscine ne m’a pas tentée. Je penses que pendant l’été, je vais plutôt faire du vélo plutôt que d’aller pédaler dans l’eau, d’autant plus qu’à partir de Juillet, il n’y aura plus de plage horaire 😉 et il va y avoir du monde !
Ce fut donc une semaine tranquille où j’ai pu commencer mon Bullet journal de l’année prochaine. Eh oui, il démarre en septembre, il est temps que je l’imagine.
J’ai dessiné et tu vois l’humeur des jours 😁.





J’ai aussi préparé tout le calendrier de l’été qui commencera le 1er juillet et se terminera le 31 août. En effet, je ne serai pas souvent à la maison pendant cette période, nous partons en vadrouille avec l’un et l’autre de nos enfants, je ne pourrai pas écrire comme je le voudrai. J’ai donc décidé de ne pas mettre mon blog en pause, mais de partager chaque jour une illustration qui représente bien les vacances.
J’ai aussi pensé à reprendre toutes mes histoires et de les regrouper dans des bouquins afin d’avoir tout au même endroit. Je me suis rendu compte qu’il y en avait pas mal ! Et bien sûr continuer Muguette. Du coup, je ne sais pas encore si en septembre, je pourrai être autant présente sur mon blog. Affaire à suivre…
Et puis, Monsieur Confitures a repris du service, c’est avec les fraises que Monsieur Chéri a recommencé la saison. Que ça sentait bon dans la cuisine ! 😋 et qui a curé le chaudron comme quand elle était gamine ? Nous étions deux !

Le week-end de cette semaine s’est terminé avec une balade en vélo avec Pilou, Lou et les parents. C’était magique, parce que nous empruntions une voix verte, c’est une piste pour les vélos, donc pas de voiture ni d’engins motorisés. Rouler sur une ancienne voie de chemin de fer, bien entretenue et au milieu des arbres, c’était très agréable. Lou, qui n’a que six ans, était fière de pédaler sur son petit vélo comme une grande avec nous les adultes ! 20 kms quand même, entrecoupés d’un pique-nique pour le déjeuner, et une pause à une aire de jeux où elle s’essayait au parcours de VTT 😁. Même pas fatiguée !
Ce fut aussi et c’est encore une semaine très bizarre avec ce qui se passe en politique, mais ça c’est une autre histoire… je trouve toutefois dommage que des sportifs prennent la parole pour nous dire ce que nous devons faire, est-ce qu’on leur dit comment marquer des buts nous ? 😂. Chacun à sa place, nous sommes assez grands pour savoir ce que nous devons faire. D’autant plus que ces sportifs ne vivent pas du tout dans la même réalité que nous, qui ne gagnons pas notre vie comme eux !
Et toi ta semaine ? Qu’as-tu fait de beau ?

Bonjour toi 😉
Bonne fête à tous les papas 💖

Un p’tit thé ?

Avec un peu de musique ? J’adore l’ambiance pour commencer la journée, ok c’est vieux et ça se voit, mais pour l’éternelle romantique que je suis, ça fait du bien. J’adore l’ambiance jazzy, ça fait oublier tout le reste 😉.
Bon dimanche et Vive nos papas 💖

Bonjour toi 😉


Bonjour toi 😉
⁂ Pousser le bouchon un peu loin (exagérer, aller trop loin dans une accusation…)
De quel bouchon est-il question ? Celui de la ligne du pêcheur ou celui des heures de pointe ?
Personne n’en sait rien 😂. Peut-être est-ce du Pagnolesque quand César clame Oh Escartefigue, tu pousses le bouchon un peu loin. (Le cochonnet vient d’être déplacé un peu trop loin de la boule, ce qui complique le jeu).

⁂ Mettre les bouts (s’en aller, s’enfuir).
Expression qui date des années 1910 qui n’est qu’une version raccourcie de mettre des bouts de bois. Au tout début du XXe siècle, on disait mettre les baguettes, mettre les bois et même mettre les cannes. Tous ces morceaux de bois représentaient les jambes en argot, celles qu’on prend à son cou.

⁂ Mettre les écureuils à pied (couper les arbres).
Celle-là, je ne la connaissais pas. Je connaissais l’expression mettre à pied (licencier, congédier) mais on n’a jamais vu un écureuil être licencié 😂.
Cette expression est née en cours du XIXe siècle. Pour que les écureuils batifolent au sol au lieu d’être dans les arbres, il suffit de couper les arbres, tout simplement !

⁂ Enfoncer une porte ouverte (se vanter d’avoir surmonté un obstacle qui n’existe pas, chercher à démontrer une évidence, énoncer une banalité en la faisant passer pour une nouveauté)
Au sens propre, enfoncer une porte, c’est l’ouvrir de force en lui donnant des coups lorsqu’on ne peut pas faire autrement. Si elle cadenassée, vois la difficulté pour entrer de l’autre côté. Celui qui réussit est fier de l’avoir surmonté, mais que dire si la porte est ouverte ? Quelqu’un qui enfonce une porte ouverte n’a aucun mérite, voilà pourquoi celui qui prétend avoir vaincu des difficultés inexistantes est assimilé à un enfonceur de portes ouvertes.

Source : Les 1001 expression préférées de français – Georges Planelles

Bonjour toi 😉
💖💖💖
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
À l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Croit, celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin

Bonjour toi 😉







Bon mercredi 💖

Bonjour toi 😉


Monsieur Chéri et moi aimons jouer aux dames chinoises. Le jeu est simple. Chaque participant a des pions d’une couleur installés en face de ceux de son adversaire et le but est de traverser le tableau et d’arriver le premier à les replacer en face. Exemple du dessus, les roses doivent aller à la place des oranges et vice-versa.
C’est moi qui ai appris ce jeu à Monsieur, moi-même l’ayant fais avec maman.
Je dois t’avouer, je n’aime pas perdre et c’est vrai, je peux devenir mauvaise… bon, personne n’est parfait ! Enfin, c’est surtout quand je joue avec monsieur Chéri qui a le don de me faire sortir de mes gonds.
Quand il découvre un jeu, il fait TOUJOURS mine de ne rien comprendre, c’est trop compliqué, il n’a pas envie, ce n’est plus de son âge (comme s’il y avait un âge pour jouer 😂, il est comme ça aussi avec les enfants en pire). Il est d’une suffisance incroyable !
Bref, quand il me propose une partie de dames chinoises, j’accepte parce que j’adore et lui le sait !
Mais voilà, il est le roi de la combine. Il est le roi des échelles pour monter ses pions d’un coup et ça m’agace, ça m’énerve et je ne peux m’empêcher de le bloquer parce que lui, soi-disant sans le faire exprès me fout en l’air tout ce que je prépare et se sert de mes chemins pour avancer. Avec un pion, il me démolit tout.
Type de dialogue :
Moi : C’est pas vrai, tu le fais exprès ?
Lui : Ah je n’avais pas vu, désolé !
(Je serre les poings, je souffle et je peux passer pour UNE fois, je lui laisse le bénéfice du doute), mais ça recommence.
Moi : Ne dis pas que tu ne l’as pas vu.
Pas de réponse, il rit. Là, mon soupir en dit long, on dirait MANIMAL, quand il va se transformer en panthère ou le taureau qui souffle avant d’attaquer quand il gratte le sol !
Je déplace un pion et tant pis si je perds du temps.
Lui : Tu exagères, tu me bloques tout.
Moi : Tu rigoles ? C’est pour toutes les fois où tu me le fais.
Lui : Je ne te le fais jamais remarquer moi !
LA MAUVAISE FOI !
Lui encore : Et je ne dis rien. C’est le jeu !
À ce moment de la partie, il est inutile de me parler gentiment, ça n’atteint plus mon cerveau. J’ai beugué ! 😂
Le pire est qu’il s’en sort toujours. Je ne sais pas comment il fait.
Lui : Ne fais pas la tête, ce n’est qu’un jeu.
Il tente une approche par un sourire, voire me caresser la main.
JE VOIS ROUGE
Moi : Tu ne me touches pas, compris ?
Il rit alors que je me renfrogne de plus en plus et pourtant je sais parfaitement qu’il a complètement raison.
Il a encore gagné, mais je n’avais que quatre tours de retard.
Lui : On refait une partie.
Moi : Allez !
Lui : Je te laisse gagner.
Il sait que je vais rager. Il éclate de rire.
Moi : Ah non !
Et c’est reparti. Et je le bats à plates coutures et je n’ai pas la victoire modeste. Je lui fais remarquer qu’il a perdu de beaucoup, que ce n’est pas comme lorsque Moi je perds ! Il s’incline toujours avec respect et me serre la main.
Seulement, il ne veut jamais rester sur une défaite, alors on recommence et… il gagne !
Pas grave, ce n’est qu’un jeu pas vrai ? Mais Dieu qu’il m’agace ! 😂.
