L’agenda ironique est ouvert à tous, n’hésite pas à participer si le cœur t’en dit pour celui de février (le sujet n’est pas encore tombé, vu qu’on ne sait pas encore chez qui ça va se passer 😂).
Ils étaient quatre gamins, deux garçons deux filles, qui s’entendaient comme larrons en foire pour faire les quatre cents coups.
Au fond du jardin de l’un d’eux, ils avaient construit un tipi dont une vieille toile de parachute faisait office de porte.
Les parties de cartes et les jeux de dés n’avaient plus de secret pour eux. Un jour, l’un d’eux ramena un vieux boulier qu’il avait débusqué dans son grenier. Ils se moquèrent de lui prétextant que c’était un jeu pour les bébés.
Le vieux poste de radio qu’un autre avait rapporté eut plus de succès. À force de tourner les boutons, ils tombèrent sur une station qui desservait de la musique. Ils se mirent à danser et leurs visages réjouis faisaient plaisir à voir. Ils décidèrent alors de dessiner leurs figures qui ressemblaient à des smileys. Ils les accrochèrent en forme de guirlande à l’entrée du tipi.
Ils ne manquaient pas d’imagination, une branche ramassée faisant office de canne, ils défilèrent à tour de rôle en papy ou mamy en s’appuyant dessus déclenchant des fous rires. Hélas, la vieille pendule posée de guingois au sol les rappela à l’ordre. Elle égrenait l’heure de rentrer chacun chez eux. Ils avaient pensé à tout, ils accrochèrent un cadenas tout rouillé à la porte annonçant que c’était une propriété privée, même s’il ne fermait rien du tout, cela découragerait peut-être les intrusions malvenues.