Bonjour toi 😉
Je me suis replongée dans tout ce que j’avais écrit, 15 chapitres quand même ! Je suis fière d’avoir écrit tout ces mots mais pas du tout de l’histoire qui tourne en rond et dont je ne vois plus la suite 🥴.
Donc, j’ai pris le taureau par les cornes et ce chapitre 16 est une remise à niveau. Je n’efface pas tout et je recommence, non, je prends le temps et vois ce qui se passe.
Du coup, voilà ce qui est en sorti. D’abord, changement total de la présentation. Exit, le rose, le bleu, le pastel, je pars sur du plus sombre 😁 (tout à fait moi ! 🤭) Je laisse quand même mon avatar 😉 pour un peu de couleur 😄.

Ensuite, le 1er paragraphe te donne le ton de mon humeur quand j’ai pris ma plume. J’ai quand même mis un chapitre 🥴.
Chapitre 16
Les semaines s’étaient écoulées rapidement depuis l’arrestation de Moïse Zoula. Il n’avait même pas nié être le coupable du meurtre de Philippe Peton.
Je soupirais. J’étais chez moi, en repos. Pistole, mon chat, ronronnait sur mes genoux. Je sirotais mon café, assise sur mon canapé et je ruminais.
Tu vois immédiatement l’humeur de mon héroïne 😬.
L’enquête avait été vite bouclée, Zoula envoyé chez le juge puis en prison, c’était d’une facilité affligeante qui me donnait envie de partir.
Je m’ennuyais. Certes, j’avais une équipe à mener, des responsabilités, mais il ne se passait pas grand-chose chez nous. Et si je demandais ma mutation ou tout simplement me mettre en disponibilité ? L’idée faisait son chemin.
Je me pose des questions et ça se ressent, ma plume aussi se pose des questions.
Les vols de banque avec le super héros, il n’y en avait plus. Pour couronner le tout, Paco n’était plus le directeur. Sans un mot et sans explication, il était parti. Quelle idiotie d’avoir pu envisager qu’il y aurait une histoire entre nous. Je me retrouvais seule avec mon chat et Théo, mon capitaine, ravi quant à lui, de la disparition de mon ami d’enfance. Même Tuck, le berger australien de Paco me manquait, ainsi que ses entrainements en forêt.
Je fais un petit rappel de ce qui a été, les vols de banque, le chien, l’histoire de mon ami d’enfance, le capitaine. (Tu vas te dire, elle abandonne, exit le voyou et la flic, peut-être es-tu déçu ou tu penses que j’ai raison de tout reprendre, cette histoire ne menait à rien… si si tu peux le dire ! 😄).
C’est alors qu’on sonna à ma porte. Un coup d’œil par la fenêtre et je découvrais un livreur qui m’apportait un paquet. Je n’avais rien commandé.
Ah sursaut de ma plume ! tiens, un paquet…Tu remarques que mon héroïne n’a rien commandé.
J’ouvris et me trouvai face à un homme, casquette sur la tête qui lui mangeait presque tout le visage et cachait son regard.
— Bonjour, une petite signature s’il vous plait.
Machinalement, je pris le paquet et apposais un gri-gri sur l’appareil avec le stylet qu’il me tendait
— Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais c’est vivant, remarqua-t-il.
Surprise, je l’interrogeai :
— Vivant ? Vous avez depuis longtemps ce colis ?
— Il a été livré il y a à peine une heure, voyez le tampon de réception, je vous l’ai apporté aussitôt.
— Vous en avez souvent des paquets comme ça ?
— Rarement, mais c’est déjà arrivé. Bonne journée madame.
Il n’était même pas curieux de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur. Je le regardais partir, surprise qu’il n’y ait aucun logo sur sa camionnette. Elle ne ressemblait pas à celle de la poste, je voulus le rappeler alors qu’il s’installait au volant, mais un gémissement me fit changer d’avis.
Conversation normale avec un livreur. Bizarre, pas de logo sur le véhicule, l’esprit de la flic se réveille et ma plume en même temps ou c’est l’inverse 😂.
Rapidement, je coupai la ficelle qui retenait le carton fermé. Aussitôt, un museau roux et noir surgit de la boite. Il se secoua puis s’échappa de sa prison inconfortable. J’éclatais de rire, il était pataud, mais tellement mignon ! debout sur le bar de la cuisine, il me regardait de ses yeux ronds puis, il me lécha le bout du nez. Je ne pus m’empêcher de le caresser quand j’entendis derrière moi, un feulement. Pistole, doublé de volume, contemplait l’intrus, le poil hérissé.
Mais non ! Même moi, je suis surprise. Pire que Pistole ! tu remarques que la Plume ne l’a pas oublié.
Je n’eus pas le temps de réagir que mon chat avait sauté prestement sur le plan de travail et s’approchait dangereusement du chiot. Celui-ci nullement impressionné le laissa s’avancer vers lui. Face à face, ils se jaugèrent. Stupéfaite, je vis le chien se mettre sur le dos puis rouler et japper pour jouer avec Pistole. Celui-ci comprit rapidement que cet animal n’était pas un ennemi, plutôt un compagnon de jeu. J’attrapai le bébé terre-neuve et le posais au sol. Pistole le rejoignit et s’ensuivit alors une course poursuite dans le salon entre l’un qui lançait des petits aboiements invitant mon chat à jouer avec lui, et l’autre qui sautait à qui mieux mieux devant lui, c’était un plaisir de les regarder.
Bon, c’est sûr que je n’ai pas eu le temps de réagir et la Plume s’est laissée aller à raconter les péripéties des animaux.
Je fouillais à l’intérieur du carton, peut-être y découvrirais-je un mot de l’expéditeur. Je n’y vis qu’une esquisse de Robin des Bois et la fiche de l’animal qui s’avérait être une femelle. Elle n’avait pas de nom et c’était l’année des C. Je pensais aussitôt au personnage Sis, la petite lapine dans le dessin animé de Robin des Bois, j’appelais donc ma chienne, Cassis.
Mais revenons à nos moutons, Angèle Merlin reste un flic, elle cherche qui a bien pu lui envoyer ce cadeau. Un indice ?
À suivre …
Voilà donc ce chapitre parenthèse, j’ai trouvé rapidement le nom du chiot. Tout n’est pas perdu pour mon héroïne…
